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À propos de l’article « L’écologie citadine ou la culture du harcèlement »

Suite à la publication de l'article « L’écologie citadine ou la culture du harcèlement », je me permet d'en reprendre la teneur et les arguments, afin d'y apporter quelques éclaircissements, et permettre, à minima, aux uns et aux autres de mieux se comprendre.

Tout d'abord, pour me présenter, sachez que je ne suis ni citadin, ni campagnard, j'ai le cul entre deux chaises, comme on dit, et j'ai grandis et vécu à la campagne, à plusieurs dizaines de kilomètres des grandes villes, jusqu'à ma majorité.

De descendance paysanne (mais qui ne l'est pas ?) du côté de mes parents et viticole du côté des arrières-grands parents, j'ai passé une partie de ma jeunesse auprès de dame nature, des animaux, j'ai été couper du bois avec mes parents, aider pour les foins, rammassé les pommes de terres, cueilli les fruitiers, et j'en passe et des meilleures.

J'ai aujourd'hui 34 ans, et aux conséquences d'un décès trop précoce de mes parents, j'ai vécu en ville de 18 à 31 ans, à simplement "essayer de m'en sortir" comme beaucoup le font, j'ai donc connu l'opposé de la campagne, avec le bruit, la pollution, la surpopulation, les clapiers, le boulot dans un fast food, les boulots d'appoints, le travail dans le tourisme, l'informatique, etc...

Et depuis deux ans, j'ai pu regagner une petite commune à taille humaine, à mi chemin entre une petite ville en son centre, et un gros bout de vraie campagne, dans laquelle j'ai enfin pu louer quelque chose, avec du terrain.

Après de grandes remises en question sur mon mode de vie, sachez par ailleurs, que je suis passé végétarien à 26 ans, puis végétalien à 30 ans, que j'ai fait le choix d'arrêter toute activité que j'estime être destructrice pour un avenir serein, amorçant depuis deux ans, un retour à la terre, dans la production végétale.

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La faim dans le monde

Dans cet article, infra-terrestre explique ainsi :

Faudrait qu’on m’explique… Nous, agriculteurs, sommes traités de meurtriers et de pollueurs à longueur de journée sur Internet. Alors que les personnes qui nous taxent des pires méfaits ne connaissent rien à notre métier tout en se donnant le beau rôle. En connaissance de cause ?

En l'essence, le constat est dressé. Les uns seraient contre les autres, et vice-versa.

Or, qui traîte les agriculteurs de meurtriers et pollueurs ?
Les plus virulents, et souvent, les plus acharnés à se faire voir et entendre, au même titre que la plupart des critiques émises par différents mouvements sur Internet.

En l'état, les végans qui sont dans l'extrême (c'est très loin d'être la majorité, il y a plusieurs courants de pensées dans ce choix de vie), en traîtant des agriculteurs-éleveurs de meurtriers, oublient un détail capital :

Ils ont été, ce qu'ils critiquent.

Qui n'a jamais entendu la maxime « Que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre ? »

Et au delà des considérations religieuses accollée à cette maxime intéressante, certains feraient bien de se rappeler que dans nos générations, à de très rares exceptions près, aucun enfant n'est né végétarien, végétalien, ou végan, tant la réflexion, le débat public, étaient rares sur le sujet, et même, brimée. Qui ne se souvient pas des publicités moqueuses et des clichés dont ils étaient affublés ?

D'ailleurs, histoire de mettre les choses au clair, selon des études complètes, ces régimes alimentaires, ne pose aucun souci aux bébés, bambins, et enfants, dans le cadre d'une alimentation équilibrée et diversifiée, hormis pour les rares cas de parents complètement inconscients, que l'on voit parfois médiatisés.
Oui, ceux-là même, responsables des clichés collés aux parents végét*iens par les « honnêtes gens », au même titre que les casseurs de vitrines, qui ont fait la grave erreur de penser, qu'un « lait de soja » équivaudrait un lait maternisé (y compris végétal, ceux ci étant éprouvés depuis longtemps pour les intolérants au lactose) ou le lait maternel, pour un bébé, au même titre que n'importe quel parent qui ne donnera à un enfant que des pâtes et du riz, végéta*ien ou non. Bien heureusement, ce sont des exceptions, pas la norme.

Faire ce choix de vie, qui relève d'une prise de conscience personnelle dans laquelle on s'engage à étendre son cercle de compassion au delà de notre espèce et avec une considération égale, qu'il s'agisse d'une question d'éthique, d'écologie, ou de santé...
Bien gonflé sera celui qui osera jeter la pierre sur autrui alors que quelques années avant, sans doute faisait et pensait-il selon la même logique ou pire.

Bien gonflé sera celui qui critique ses pairs, alors que lui même à travers des choix de consommation et son mode de vie, entraîne des conséquences tout autant désastreuses que celles qu'il pense oeuvrer à éviter.
Il n'y a rien de plus hypocrite que de critiquer autrui parce qu'on pense protéger les animaux et que ces gens sont responsables de leur mort par leur choix de consommation et un plaisir égoïste, alors qu'on roule avec un carburant contenant de l'huile de palme dont on connaît tous les désastres pour l'environnement et la biodiversité, animaux et humains inclu, ou qu'on mange du chocolat récolté par des enfants esclaves, ou encore qu'on achète des produits neufs dont l'extraction des matières premières causent des dégradations irrémédiables. Les exemples comme ça sont légion !
C'est d'autant plus complexe qu'atteindre une forme de perfection en la matière est devenu impossible, du fait des délocalisations et sous-traitances, ainsi que le manque de transparence.

Tout on plus, on peut simplement essayer de faire de son mieux, ou se lancer dans des projets efficaces pour rendre son bilan positif.

Quand à la pollution générée par l'agriculture, tout un chacun peut s'instruire sur le sujet, et échanger. Peut-être que si chaque camp arrêtait de s'insulter deux minutes pour parler et donner les pours et les contres, le débat avancerait un peu plus. Mais au lieu de ça, on observe souvent chaque camp dans son propre dôgme, vilipender ceux faisant partie de l'autre.
Ce sont les deux camps, qui se taxent des pires méfaits, et au delà de ça, se traitent les uns les autres de façon stérile, de « campagnards » et de « citadins ».

Il n'empêche que dans le lot, ce sont souvent les plus bruyants qu'on entend et lit, mais parmis les gens de ces deux modes de vies, il s'en trouvent qui sont serein, échangent, et connaissent bien les activités des uns et des autres, s'y engagent même, parfois, et sont instruits sur le sujet.
Ce n'est pas parce qu'on vient de la campagne qu'on sera incapable de comprendre et d'apréhender le travail et l'impact d'un citadin, pas plus que ce n'est pas parce qu'on vient de la ville qu'on ne sera pas capable d'appréhender l'activité et l'impact de l'agriculture conventionnelle ou d'un forestier.

Chacun est capable, que ce soit en échangeant, s'informant, en s'instruisant, par la théorie, par l'expérience, sur place, la pratique, de comprendre les tenants et aboutissants des deux modes de vie, et être professionnel dans son milieu, ne donne pas d'argument d'autorité pour autant, nous sommes tous des adultes, potentiellement aussi capables les uns que les autres, même si certains s'enorgeuillissent beaucoup de penser qu'ils le sont plus et plus intelligents que d'autres.
 

Il est décidément bien difficile de comprendre dans quel pays nous vivons. Nous, ce sont les agriculteurs, les paysans, également bénévoles dans des associations pour faire vivre nos villes et nos villages, organiser des kermesses, gérer le club de football ou de rugby, faire tourner le club de pêche ou la musique. Nous nous investissons dans les projets de la communauté : il n’y a qu’à voir le nombre de « petits » maires, sans étiquette, qui s’occupent de maintenir à flot les services publics dans des endroits de plus en plus désertés par l’Etat. Et ils ne le font clairement pas pour la paie !

Nous vivons dans une France divisée en deux et s'appauvrissant, où l'État se montre démissionnaire partout excepté les moments et lieux où son autorité est remise en question (avec le risque que les carriéristes ne perdent leurs gagnes-pains), et où tout est pensé pour cloisonner et délimiter les populations à la suite de l'exode rurale.
Il suffit d'observer les diverse règlementations, notamment comment sont pensés les plans d'urbanismes locaux, pour décider d'où peut vivre qui et être actif où, pour en comprendre la teneur et l'impact des décisions de l'État sur le maintien ou la séparation des populations.

Il existe un énorme décalage également au niveau de ces deux populations, et de leurs revenus, les agriculteurs étant exsangues, et en arrivant au suicide quotidiennement, au même titre que les populations citadines qui tendrent à les rejoindre, en dessous du seuil de pauvreté, toujours plus nombreuses, démontrant que le "miracle" de l'exode urbain est une vision passéïste et que nous avons l'a nécessité de réinventer nos visions de la vie en collectivité.
 

Des gens de la terre, fiers de perpétuer le travail de nos parents et nos grands-parents, développer l’activité, faire connaître nos terroirs, les faire visiter, les expliquer. Défendre ses atouts culturels et traditionnels, ce n’est pas être arriéré, démodé ou un truc d’extrême droite. C’est être digne de notre gastronomie, de notre agriculture, de notre histoire. Cette offre touristique permet de promouvoir un cadre de vie, voire un idéal, ainsi que des valeurs en lien avec notre terroir et en communion avec la Terre. Pourquoi devrions-nous taire le fait d’être – nous aussi – des écologistes ?

Faire la corrélation entre un mode de vie et l'extrême droite, n'a aucun rapport. À part une petite minorité qui veut en découdre, personne ne va coller cette étiquette aux agriculteurs parce-qu'ils travaillent la terre et font vivre les territoires.

Pour autant, chacun a le droit de remettre en question ce qu'il pense du détail de chacune de vos activité, sans pour autant contraindre à penser comme eux, et vice-versa, il est même possible de se parler et d'échanger là-dessus. C'est ça, la démocratie.

Et au delà de la liberté d'expression, il y a également la problématique de la relation marchande à prendre en compte.
Dans les faits, les agriculteurs et les citadins sont pour l'heure, liés. Leurs revenus dépendent de ces clients, et eux, dépendent en l'état actuel des choses, de l'agriculture pour se nourrir.
Et comme tout système marchand, les entreprises productrices doivent s'adapter à la demande sans quoi elles couleront, et les clients doivent concilier entre l'offre et leurs moyens ou la créer eux-même pour y répondre, si l'agriculture refuse de le faire, ce qui a d'ailleurs progressivement entraîné l'essor du bio, et un empirement de la situation pour le conventionnel.

La vision d'écologie que les paysans ont n'est simplement pas la même que celle de leur propre voisin qui ne l'est pas, jusqu'au citadin qui habitant dans une cage dorée en haut d'une tour.

Tout le problème du mot "écologisme", c'est que chacun a une définition différente de ce que c'est, ce que ça implique, et ce que ça représente, au point de traîter ceux allant à l'encontre de leur vision, de faussaires.

Peut-être faudrait-il commencer par là.

Le Larousse, que nous avons tous eu au moins une fois dans notre vie entre nos mains, indique ainsi :

« Ecologisme : Position dominée par le souci de protéger la nature et l'homme lui-même contre les pollutions, altérations et destructions diverses issues de l'activité des sociétés industrielles. »

Quand à la définition de ce qui est écologique :

« Écologique : 1. Relatif à l'écologie ou qui se réclame de cette science ; 2. Qui respecte l'environnement. »

Et il semble bien qu'en la matière, personne n'ait la même vision du respect de l'environnement et de considération de ce qui dégrade l'environnement ou pas, et pire, beaucoup s'enfoncent dans des considérations idéologiques et dôgmatiques, d'un côté comme de l'autre, en tenant des positions de principe, sans jamais accepter l'idée d'exceptions ou nécessités, parfois nécessaires.
 

Rien n’est parfait bien sûr mais nous faisons preuve de persévérance et aussi de responsabilité vis-à-vis de la Terre, des générations précédentes et futures…

Le fait est que personne ne peut se targuer de représenter l'ensemble des agriculteurs, d'autant qu'il y a beaucoup de pratiques différentes dans le milieu et de points de vue, et qu'aucun n'est moins agriculteur que l'autre, chacun ayant ses spécificités et connaissances techniques.


- Un agriculteur conventionnel labourant en profondeur ses sols avec des conséquences désastreuses, utilisant des semences enrobées F1 en monoculture, des traîtements chimiques (raisonnés ou non) et du cuivre, arrosant abondamment des terres à nues qui ne retiennent plus l'eau ni les sols qui s'érodent, n'a pas la même approche ;


- Qu'un agriculteur biologique qui fait exactement la même chose mais sans traîtements chimiques et continue à empoisonner les sols avec du cuivre, et ;


- Qu'un agriculteur sur sol "vivant" qui ne fait plus de labour, pratique le semis d'engrais verts et le semis de graines reproductibles (ou pas) sous couvert et la polyculture, restaure des taux de matière organiques important dans le sol, lui permettant de retenir davantage d'eau et nutriments tout en favorisant les symbioses avec les mychorizes. (Mais qui sera quand même critiqué par celui qui fait "encore mieux" car lui n'utilise pas de sous soleuse et grelinette pour décompacter le sol)






Sachant que dans ces trois types d'agriculteurs, chacun peut être amené à faire d'autres choses positives à côté... Comme replanter des haies et des arbres, voir même de faire de l'agroforesterie... Ou pas.

Rien que dans le milieu, il y a une infinité de méthodes et d'approches en matière d'agriculture et de ce qu'est être agriculteur, que ce soit dans l'approche de la terre, la gestion des maladies et ravageurs, de la fertilité des sols, de l'eau, les moyens techniques et matériels utilisés, seul ou mutualisés.

De fait, l'agriculteur se définit comme celui qui travaille la terre et permet à une population de se nourrir, peu importe que son point de vue soit majoritaire, tendance ou non à une époque donnée.

Pour citer le Larousse, encore :

« Agriculteur/Agricultrice : Personne dont l'activité a pour objet la culture du sol ; exploitant agricole. »
 

Ce discours peut surprendre quand on entend les sermons d’écologistes citadins. Cette écologie des villes complètement désincarnée, avec des valeurs hors-sol qui voient les problèmes par le petit bout de la lorgnette.

Au même titre que personne ne peut se targuer de représenter l'ensemble des agriculteurs et l'agriculture elle même, personne ne peut parler au nom de tous les écologistes citadins.
Là aussi, il existe une infinité de courants de modes de pensées, des plus dogmatiques aux plus pragmatiques.

C'est d'autant plus cocasse d'imaginer pouvoir penser connaître ceux qu'on critique, quand on ne les fréquente pas au quotidien, ni ne vivons et évoluons dans les mêmes milieux, ne faisant pas face aux mêmes difficultés.
En ce sens, les écologistes autant que les campagnards les plus critiques du "camp adverse", pourraient bien en prendre de la graine et arrêter de mettre les gens dans des cases, car il n'existe pas un seul Être-Humain sur cette terre, qui soit la copie d'un autre.

N'oublions pas qu'en dépit d'apparences différentes nous partageons tous quasiment 99% du même patrimoine génétique, et qu'en ce sens, ce qui nous différencie biologiquement est beaucoup plus mince que ce qui nous rapproche (notamment dans dans notre cercle familial)... Y compris au niveau comportemental.
 

Comment peut-on parler d’agriculture bio pour ensuite se rendre au Starbucks demander un café au lait de soja, lui-même cultivé à des milliers de kilomètres, au Brésil, engendrant la déforestation ?

Que voici de viles affrimations et généralisations ! Votre serviteur se considérant lui même issu et faisant partie du monde agricole, citadin, campagnard, insiste sur le fait que jamais, ses pieds n'ont frôlé le seuil d'un Starbucks, ni même goûté du soja sud-américain, fier de pouvoir consommer du soja français qui pousse très bien chez nous, produit par nos agriculteurs du sud-ouest au plus proche de chez-lui, et ne connais personne autour de lui parmi, consommant du soja de l'étranger, ces derniers étant généralement sensibles à ces arguments et bien renseignés sur le sujet, que ce soit les végéta*iens ou les écolos. (Au même titre que n'importe qui pourrait l'être)

Éludera t'on d'ailleurs ces très nombreux agriculteurs-éleveurs français qui nourrissent leurs bêtes avec du soja OGM venu d'Amérique du Sud, effectivement en bonne partie responsable de la déforestation et d'un désastre humanitaire vu la quantité de céréales bien supérieures de céréales nécessaire pour obtenir un kilogramme de viande ?

Pourtant la science nous dit bien que les protéines végétales sont de même qualité, contrairement aux instances officielles françaises.

On trouve même des végétaux contenant à eux seuls tous les acides aminés essentiels. ce qui est d'ailleurs un faux débat, étant donné qu'en France, nous consommons des protéines à l'excès, et que la problématique se situe principalement du côté des vitamines (même la fameuse B12 pour les omnivores, et encore plus pour ceux qui boivent de l'alcool), minéraux, et antyoxidants, pour tout le monde.

Continuera t'on de ne parler que de ce qui nous dérange seulement dans les cas où ça nous arrange et à porter des oeillères ?

D'autant que c'est à une échelle bien plus grande que les végéta*ens qui consomment du soja français (ou non d'ailleurs), et qui représentent à peine 2% de la population française. (Il est facile d'imaginer les cris d'orfraies s'ils passaient le cap des 10% comme en Allemagne).
Les gens se disant être "normaux", représentent 98% de la population, et leur impact est bien plus collossal à leur échelle (et bien davantage par le monde), que 1% des 2% de végé*aliens dans la population française, qui consommeraient du soja du brésil.

Pourtant bien mal m'en prendrait de critiquer, outre les considérations éthiques et la dissonance cognitive des français sur le sujet des OGM en la matière !

Les éleveurs vivent avec un revenu déjà au ras des pâquerettes et font simplement ce qu'ils peuvent pour s'en sortir en pensant que ce qu'ils font est juste et que leur logique est la bonne. Nous faisons et avançons tous comme ça. Il s'agit simplement d'une nécessité de survie.
Pire, c'est l'État et l'UE qui dicte et décide peu ou prou la marche à suivre, avec les marchés, avec d'un côté la PAC, et de l'autre, les prix d'achat.
Pensez-vous que ces agriculteurs endettés jusqu'au cou pour pouvoir suivre un rythme de production toujours plus effrené et les mises aux normes, soit seuls responsables de ce qui leur arrive ?
On leur a appris à vivre et travailler comme ça, et ils sont poussés à continuer dans cette voie.

Et pour autant, tous ne suivent pas ce chemin et choisissent d'autres voies possibles, tandis que les consommateurs de viande de supermarchés et de boucheries lambda, eux, font avec leurs moyens toujours plus restreints, car si la France s'enrichit, il s'agit d'une petite minorité, pas de la population générale qui elle, s'appauvrit sans cesse, tout comme les agriculteurs conventionnels qui ne peuvent s'étendre à l'infini.

Simplement, globalement, de la même manière que tous les agriculteurs ne sont pas les mêmes, tous les écologistes ne sont pas les mêmes.

 

Comment peut on parler de bienveillance envers les animaux, promouvoir « l’antispécisme », et traiter des femmes et des hommes (éleveurs) d’assassins, voire d’appeler au meurtre ?

 

Dans les faits, on appelle ça de la dissonnance cognitive. Et c'est le propre de n'importe quel Être-Humain pétant un boulard ou non, quelle que soit sa cause, le tout étant d'en prendre conscience, et dépasser son égo s'il fait barrière, juste parce qu'on veut avoir le dernier mot parce qu'on pense avoir raison.

De la même façon que beaucoup de gens de la campagne oublient que ceux des villes en descendent et que cette même population les a poussé à faire des études, chercher un meilleur revenu et une meilleure vie en ville en quittant les campagnes, les antispécistes qui tombent dans l'extrême (une petite minorité de la minorité, très bruyante et surmédiatisée), oublient que l'Homme est une espèce parmi d'autre, qu'il convient également de traîter avec bienveillance et considération.

Ceux qui se clament antispécistes sans se soucier de leurs congénères, ou pire, en les menaçants et s'en prenant à eux, sont eux-même spécistes, pour la simple et bonne raison qu'ils classent l'espèce Humaine à un niveau différent, alors que la base de l'antispécisme c'est de considérer toutes les espèces avec le même respect et le même recul !
 

Le problème, aujourd’hui, est que nous perdons le sens des réalités à cause d’une consommation frénétique d’Internet. Il est ainsi courant de rencontrer des personnes aux apriori négatifs sur l’agriculture, et l’élevage en particulier, en expliquant l’avoir vu sur les réseaux sociaux. Et de rajouter en savoir beaucoup sur « nos agissements » et la « mainmise des lobbies » car L214, la « fameuse » association de défense des animaux, l’a dénoncé.

Le sens des réalités étant différent pour tout un chacun, il ne dépend pas d'internet, pour autant il est vrai que ce qui était caché auparavant, et toléré, l'est moins, voir ne l'est plus pour certains de nos jours.

Pour autant, là encore, même si 10 000 personnes venant cracher leur venin sur ceux qu'elles critiquent, elles seraient très visibles, notamment sur les réseaux sociaux moins investis par des gens travaillant la terre et dont les horaires ne leur y permettent guère de disponibilité, n'en seraient pas moins une extrême minorité comparé à l'ensemble de la population antispéciste, déjà très minoritaire.

Il ne fait pas grand doute que beaucoup des gens aussi, n'avaient pas conscience de la sale besogne et des cadences infernales que sont les transports d'animaux et abattoirs, à l'heure des « temps modernes », et qu'ils seraient bien incapables d'assumer le geste eux-mêmes, en relation avec leur propre sensibilité et sens des responsabilité. D'où le rejet de la présente situation face à des abus en tout genre.

Ce sont des choses qui pourraient expliquer pourquoi les choses en arrivent là, et le manque de transparence en matière d'abbatage et la banalisation des mises à morts sans étourdissement sous couvert d'exception halale (alors qu'on sait tous que c'est surtout parce que ça permet d'aller plus vite et gagner davantage d'argent), ne feront que provoquer qu'un sentiment de tromperie généralisée et plus d'opposition de la part des consommateurs, qui, eux, choisissent, et sont en position de pouvoir le faire quand ils en ont les moyens.

L'unique solution, qui vaudrait pour tous les milieux, c'est la transparence, afin d'une part de restaurer le dialogue, puis la confiance.
Le gouvernement lui même a brisé une promesse en la matière, avec l'annulation d'une loi promise durant la campagne présidentielle de Macron, pour l'obligation d'installation de caméras dans les abbatoirs, non pas, pour permettre à chacun de se faire juge et partie, mais simplement établir les faits et la vérité en cas d'une part, de contrôle, d'autre part, de dénonciation d'un salarié.

 

Comment expliquer à ces personnes notre métier, le rôle de l’élevage pour nos territoires ou pour l’alimentation humaine ? Des personnes qui continuent pourtant à manger de la viande ?! Aveuglées par la communication de l’association antispéciste, ces personnes n’ont plus aucun recul. A se demander si elles ne sont pas sous emprise sectaire. Elles en viennent même à nier les cas de harcèlements, agressions et viols au sein d’associations de défense des animaux qui ont pourtant été mis en lumière par la presse.

Comment, alors, sortir de cet aveuglement ? Comment réduire cette radicalité et amener de la mesure afin que le grand public prenne conscience des spécificités de nos métiers ? Avec les discours extrémistes de certains associations et ONG « écologistes », grands donneurs de leçons derrière leurs écrans, le découragement des agriculteurs pointe. Mais avons-nous le choix d’abandonner notre agriculture ?

En l'état, il sera impossible de communiquer ouvertement sur le sujet, car la notion de pertes, profits, d'argent, a balayé d'un revers de la main la communication entre les producteurs et les consommateurs, sans compter les nombreux intermédiaires entre les deux. Humainement parlant c'est un désastre car l'argent de toute façon, coupe les liens et empêche quiconque de se sentir reconnaissant ou redevable avec l'autre, et invisibilise d'autant plus qu'il y a d'éloignement et d'intérmédiaires.

Chacun reste dans son camp avec ses à-prioris malgré les interdépendances, et c'est d'autant plus vrai pour l'agriculteur-éleveur qui dépend forcément de la vente et de ses clients pour vendre ses produits.

Et c'est là où le bât blesse. Il y a une grande difficulté dans les villes à comprendre certaines pratiques de l'agriculture et compromis nécessaire pour parfois sauver ce qui peut et doit l'être, au point d'en tomber dans des attitudes dôgmatiques.

Mais c'est tout aussi vrai pour certains agriculteurs (pas tous) qui ne comprennent pas leurs clients.
Pire, ils en arrivent même à rejeter des changements de mentalité et refuser de s'adapter à la demande, alors que leur activité, bien que nourricière, reste capitaliste, et dépend de la loi de l'offre et de la demande, et de leur capacité et leur ouverture à répondre à cette dernière, en dépit de ce que les institutions et leurs ainés leurs ont fait miroiter sur ce que devrait et doit être l'agriculture.

Le choix, on l'a toujours. Et qu'il s'agisse d'abandonner ou non l'agriculture, elle n'est pas une et indivisible, pas plus que la population. Il existe une grande diversité en la matière.

Est ce que l'agriculture dont parle l'auteur de l'article finira par mourir ? Peut-être.
Pour autant, d'autres types d'agricultures lui survivront et se développeront, et il en émmergera sans doute de nouvelles approches.

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Un régime végéta*ien c’est un truc de riche bobo parisien
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66 % des animaux terrestres et marins ont disparus tandis que la population humaine à doublée, depuis les années 70.
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La B12, que de bruit pour rien...

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82 réactions à cet article    


  • troletbuse troletbuse 1er septembre 2021 11:59

    Je reprend cette citation mise par Etorre, je crois. Elle résume bien la situation :

    D’après un sondage,Il est prouvé qu’un écolo sur trois est aussi con que les deux autres.


    • Albert123 1er septembre 2021 12:16

      @troletbuse

      la carte du vote écolo est calqué sur la carte du réseau ferré.

      le vote bobo écolo s’arrète là où le train ne passe pas, car l’écologisme est un problème d’urbain qui ne connait pas la nature mais fantasme énormément dessus


    • charlyposte charlyposte 1er septembre 2021 15:53

      @troletbuse
      Il faut sauver la planète !!! on va commencer par mettre les écolos à la diète pour en mettre un max dans des nacelles de ballon, y vont pouvoir surveiller et admirer les loups et les ours se goinfrer la bouche dégoulinante de sang frais ! hum smiley


    • Abolab 1er septembre 2021 15:54

      @troletbuse

      Si vous parlez de l’écologie politique, comme Jadot, vous avez bien raison.


    • jymb 1er septembre 2021 12:27

      « faire tourner le club de pêche ou la musique. »

      L’auteur a juste oublié ( involontairement je suppose ) la branche locale de la fédération de chasse


      « Les vieux, ça n’était pas original
      Quand ils s’essuyaient machinal, d’un revers de manche les lèvres
      Mais ils savaient tous à propos
      Tuer la caille ou le perdreau et manger la tomme de chèvre » 

      Jean Ferrat


      • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 1er septembre 2021 12:56

        Bon, je crois qu’il y a une chose sur laquelle tout le monde sera d’accord, c’est qu’on ne peut pas vivre sans manger.

        Ah bah mince alors...

        https://sciencemysterieuse.com/conscience-metaphysique/le-respirianisme-vivre-de-lumiere-en-se-privant-de-nourritures/?nowprocket=1


        • pemile pemile 1er septembre 2021 13:17

          @Florian LeBaroudeur « Bon, je crois qu’il y a une chose sur laquelle tout le monde sera d’accord, c’est qu’on ne peut pas vivre sans manger. Ah bah mince alors »

          D’après @Gollum, sans problème pendant 75 ans et « il n’y a aucune preuve que cela ne soit pas possible » et ce n’est pas su à cause des « fanatiques du rationalisme ne tenaient pas les cordons de l’information »


        • Clocel Clocel 1er septembre 2021 13:42

          Des imprimantes 3D,,, et,,, des incendies sur les terres laissées en friche...


          • Abolab 1er septembre 2021 15:15

            Les omnivores se plaignent du confinement généralisé de la planète, de l’effondrement économique qui en a résulté, de la privation de libertés, du pass sanitaire, de la propagande du gouvernement et des médias, de l’imposition de vaccins expérimentaux et de l’épidémie de COVID-19 qui fait des ravages chez les personnes à risque...

            Si les individus (et donc la société) étaient végétaliens rien de tout cela ne serait arrivé. L’épidémie provient probablement d’un élevage (potentiellement de bovins bretons) et l’alimentation végétale saine est la meilleure prévention collective en terme de santé publique non seulement contre la COVID-19 mais aussi contre l’ensemble des causes de mortalité modernes qui sont des facteurs de risque des formes graves de cette maladie.


            • mmbbb 5 septembre 2021 10:31

              @Abolab vous n en ratez pas une ! Le COVID a aussi touche l Afrique etonnant 


            • sylvain sylvain 1er septembre 2021 15:17

              le texte est pas mal mais les dessins sont quand même drolement cons.

               le premier : On fait aussi du biocarburant avec les végétaux par exemple, et de toutes façons quand il y en a trop, on les brule pour ne pas les donner. C’est une logique économique qui n’a aucune relation avec l’élevage.

               le deuxième : Ben a part si t’as jamais fréquenté un magasin tu sais que c’est faux. On trouve de la viande a 3 balles le kg et des protéines végétales, genre tofu.., a 12 voir bien plus.

              le troisième : le rapport entre surpopulation et le fait de manger de la viande ?????

              le quatrième : il y a de la B12 dans tous les animaux sauvages, notamment le poisson.

              Disons que les caricatures stupides et insultantes pour les débiles carnistes n’ont pas plus rendus services aux végans ou aux écolos que les caricatures de GJ par les medias au pouvoir. Mais bon, c’est une passion semble t il. Nous vivons au pays du mépris.


              • Abolab 1er septembre 2021 16:09

                @sylvain

                Les dessins sont excellents. La preuve en est que si vous les aviez sérieusement étudiés à l’école quand vous étiez petit, vous ne diriez pas de telles bêtises aujourd’hui. Il y a un cruel manque d’éducation sur ces questions dans nos sociétés.

                Le biocarburant, c’est à petite échelle comparé aux végétaux utilisés pour nourrir les dizaines de milliards d’animaux qui sont mangés par les êtres humains.

                La viande à 3 balles le kg, ça n’existe pas sans des subventions massives qui sont gaspillées et distribuées à l’industrie de l’élevage et aux producteurs de denrées alimentaires pour les animaux...

                La surpopulation est plus celle des animaux d’élevage que celle des êtres humains : les huit milliards d’êtres humains mangent plus de 55 milliards d’animaux d’élevage par an, sans compter les innombrables poissons qui sont pêchés dans les océans chaque année, décimant la faune marine.

                Les animaux sauvages sont en voie d’extinction, donc si vous comptez sur les animaux sauvages pour fournir à toute l’humanité de la vitamine B12, c’est clairement perdu d’avance.

                Par ailleurs, il est probable que l’alimentation moderne est ce qui a créé la problématique de la B12 en perturbant notre flore intestinale. Il est possible que dans le futur, une alimentation végétale saine et une meilleure compréhension des phénomènes biologiques en jeu nous permettent de faire en sorte que notre propre flore intestinale produise elle-même la vitamine B12 dont notre organisme a besoin.


              • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 17:39

                @Abolab

                Il y a une micro-algue américaine qui fait de la B12, la klamath.
                J’ai essayé, bof. Je préfère le pâté de foie.

                https://alimentation.ooreka.fr/astuce/voir/292471/composition-et-proprietes-du-klamath


              • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam (Paria statutaire non vaccinné) 1er septembre 2021 18:58

                @Abolab
                Je prpopose derechef d’eliminer, Lions, Hyenes, Gupards, Chats, Chiens , etcetcet...
                Ou d’enfin les eduquer pour apprendre a devenir herbivores.
                 
                Et au passage on comptera sur vous pour aller débrousailler manuellement dans certaines zones compliquées pour remplacer les moutons qui font le travail pour vous
                 
                La vache (mheu) lorsque je lis les véganes, ne suis pas rassurré..
                Surtout lorsqu’imls ne comparent un etre humain à un tube gastrique, alors que le graphe de la croissance démographique totalement incontrolée qui existe depuis une centaine d’années est juste incroyable...
                Il n’y a pas que chez les « pro vacc » qu’il y a de bons talibans smiley

                si tu pouvais regarder le graphique historique du millieu
                https://www.demographie-responsable.org/


              • sylvain sylvain 1er septembre 2021 19:08

                @Abolab
                ben moi je les trouve toujours aussi nuls.

                Vous évitez la question. Il ya aujourd’hui et depuis au moins quarante ans de quoi nourrir tout le monde sur cette planète, même avec le gachis. On brulait déja de la bouffe dans les années 80. Donc non ce n’est pas un problème d’élevage. D’autant que si vous y connaissiez quelque chose en agriculture vous sauriez qu’il y a nombre de terre ou on ne sait pas faire autre chose que de la prairie sans les dégrader rapidement. Etre contre l’élevage en général n’a pas beaucoup de sens d’un point de vue agronomique

                Le végétal est tout autant subventionné que l’animal, qu’il soit pour l’alimentation animale ou humaine

                Je ne compte pas sur les animaux sauvages pour manger, je dis que si ils font de la B12 sans complément, les autres peuvent le faire aussi. D’ailleurs la complémentation en B12 n’est pas du tout systématique en élevage. Je n’en ai jamais fait, même les rares fois ou j’ai bossé dans l’intensif

                Si le problème n’est pas la supopulation humaine, ben évite de marquer ça sur ton dessin, ce sera plus claire


              • sylvain sylvain 1er septembre 2021 20:04

                @Abolab
                vous les aviez sérieusement étudiés à l’école quand vous étiez petit, vous ne diriez pas de telles bêtises aujourd’hui 

                Pour ça t’inquiètes abo, ma mère était déja végé dans les années 80 et en plus écolo dès les années 70. J’ai été formé dès la naissance. Mais les écolos de cette époque n’ont rien a voir avec maintenant. En allemagne, et certainement en france, ce sont ceux qui votent écolos qui achètent le plus de SUV. Ils le prennent pour aller acheter un petit pot de paté végan a la biocoop et sauver la planète de tous les connards pauvres qui roulent au diesel

                Et oui bien sur le véganisme en occident est une alimentation de bourge. Vous pouvez faire tous les dessins que vous voulez, il suffit de vous rendre dans un rayon bouffe végane et vous le verrez tout de suite, il n’y a rien de plus évident
                Mais je serais d’accord pour dire que c’est plus pour des raisons commerciales et industrielles qu’agronomiques


              • xenozoid Xenozoid 1er septembre 2021 18:05

                @charlyposte

                incroyable,si je dis...

                Pourtant, il n’est pas improbable que l’enterrement soit devenu à la mode il y a plusieurs milliers d’années afin de cacher les morts, pour qu’ils ne puissent pas être volés et mangés par d’autres personnes, et à en juger par les os fissurés et les crânes fracassés, le cannibalisme devait être normal chez nos ancêtres, en Europe et en Asie il a été restreint par la suite,et remplacer par la torture...


              • xenozoid Xenozoid 1er septembre 2021 18:30

                @Abolab

                pour la vue du personnage cyrus,il faut y voire une frustration, de ne pas etre assez sélectionner (trop petit) pour servire la france,le reste c’est un jeu de role,plein de clichés qui m’intéresse,aussi tellement ils sont caricaturaux et realiste et prévisible 

                 smiley

              • Legestr glaz Legestr glaz 1er septembre 2021 21:49

                @Abolab

                « Une alimentation riche en sucre associée à un faible niveau d’activité physique peut augmenter la glycémie et altérer le métabolisme du glucose. Des données récentes montrent que les patients admis à l’hôpital avec des taux élevés de glycémie à jeun courent un risque accru de symptômes graves de COVID-19. De plus, des taux de glucose élevés ont entraîné une augmentation des charges virales du SRAS-CoV-2 in vitro. Nous pensons que des habitudes alimentaires et d’exercice plus saines, en améliorant l’homéostasie du glucose, pourraient moduler le risque individuel de symptômes graves du COVID-19. »

                https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7830305/

                Dans cette étude, il a été émis l’hypothèse que les régimes alimentaires des chasseurs-cueilleurs modernes varient dans leur teneur en glucides en fonction des écoenvironnements. Ainsi, en utilisant des données sur les ratios de subsistance plante/animal, nous avons calculé l’apport en glucides (pourcentage de l’énergie totale) dans 229 régimes de chasseurs-cueilleurs à travers le monde et déterminé comment les différences dans les environnements écologiques modifiaient l’apport en glucides. Nous avons trouvé un large éventail d’apports en glucides (≈ 3 % à 50 % de l’apport énergétique total ; médiane et mode, 16 % à 22 % de l’énergie totale). Les régimes des chasseurs-cueilleurs étaient caractérisés par un apport glucidique identique (30%-35% de l’énergie totale) sur une large gamme d’intervalles de latitude (11°-40° au nord ou au sud de l’équateur). Cependant, avec l’augmentation des intervalles de latitude de 41° à plus de 60°, l’apport en glucides a diminué de façon marquée, passant d’environ 20 % à 9 % ou moins de l’énergie totale. Les chasseurs-cueilleurs vivant dans le désert et les prairies tropicales consommaient le plus de glucides (≈29%-34% de l’énergie totale). Les régimes alimentaires des chasseurs-cueilleurs vivant dans les régions nordiques (toundra et forêt de conifères du nord) contenaient une très faible teneur en glucides (≤15 % de l’énergie totale). En conclusion, les régimes alimentaires des chasseurs-cueilleurs ont montré une variation substantielle de leur teneur en glucides. Indépendamment de l’environnement local, cependant, la gamme de l’apport énergétique provenant des glucides dans les régimes alimentaires de la plupart des sociétés de chasseurs-cueilleurs était nettement différente (inférieure) des quantités actuellement recommandées pour les humains en bonne santé.
                https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21745624/

                Actuellement il est « recommandé » de tirer 40% à 60% de son énergie des « glucides » ! (sucres, céréales, féculents, riz, pommes de terre, tubercules). 


              • Abolab 1er septembre 2021 22:15

                @Legestr glaz

                Je pense que le sucre, comme le sel et l’huile sont des toxiques chimiques nocifs pour l’organisme. A titre personnel, j’évite complètement le sucre et l’huile, et je garde le sel à un strict minimum (une cuillère à café de tamari dans des sauces de plats par exemple).

                Maintenant, il ne faut pas confondre sucre (glucide simple) avec des aliments végétaux entiers contenant des glucides complexes, comme les pommes de terre, le maïs, le riz complet, etc. Ces aliments sont très sains et ne posent pas de problèmes particuliers de manière générale. Certaines personnes avec des problèmes de santé spécifiques et qui veulent renverser leur maladie peuvent plus bénéficier d’une alimentation centrée sur les légumes, notamment crus, mais de manière générale, les féculents complets cuits sont des aliments assez neutres.

                Par ailleurs, les légumes riches en nitrate, comme ceux à feuilles vertes foncées, permettent la production d’oxyde nitrique qui fait défaut dans la COVID-19.
                https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7229726/

                Le problème avec l’évaluation des alimentations de nos ancêtres est que les traces fossiles des aliments végétaux sont beaucoup moins bien conservés que les os des animaux, donc il peut y avoir un biais important laissant à penser que nos ancêtres étaient d’abord des chasseurs, alors qu’ils étaient probablement d’abord des cueilleurs.

                Les cueilleurs-chasseurs avaient apparemment une alimentation à prédominance végétale. Des tubercules cuits très anciens ont été retrouvés également, montrant que nous avons utiliser les glucides complexes à bon escient pour notre survie et notre évolution :

                Starchy carbs, not a Paleo diet, advanced the human race


              • Legestr glaz Legestr glaz 1er septembre 2021 22:50

                @Abolab

                Malheureusement je ne confonds pas.

                Les glucides complexes sont décomposés pendant la digestion et finissent leur course en glucose. Ils iront peut être un peu moins vite dans la circulation sanguine, éviteront peut être un pic glycémique, mais ils « iront » dans la circulation sanguine. Et pour maintenir son homéostasie glucidique, l’organisme mettra en oeuvre des vois métaboliques secondaires : un vrai désastre pour la santé ! Le stress oxydatif et la glycation non enzymatique des protéines, des lipides et de l’ADN sera au rendez vous. Le dysfonctionnement endothélial est à l’origine de pratiquement toutes les maladies en conséquence d’un taux élevé, trop souvent, de glucose sanguin. 

                La problème « majeur » de nos sociétés et de leur santé, c’est une alimentation trop riche en « glucides », de toutes natures. Il serait facile de soigner les gens, de les conseiller, de les guider, même ceux qui veulent se nourrir seulement de végétaux, pour des raisons que leur appartiennent, et qui sont respectables. Mais ce n’est pas le chemin que nous prenons. Un décès sur deux dans le monde, à la suite de l’infection par SARS-COV2, était une personne obèse. Il faut bien retenir que la lipogenèse de Novo est une source abondante de cellules graisseuses et de destruction du système immunitaire. 
                8 acétyl-CoA + 7(ATP + H+) 14 NADPH + H2O → acide palmitique (C16:0) + 8 CoA + 7(ADP + Pi) + 14 NADP+

                Et cette lipogenèse consomme beaucoup de pouvoir « réducteur », NADPH, lequel fait défaut pour régénérer le glutathion oxydé GSSG en glutathion réduit GSH. Et c’est tout le système anti-oxydant de l’organisme qui s’écroule. 
                Par ailleurs, la voie métabolique des polyols, adoptée en urgence par l’organisme pour « chasser » le glucose sanguin, consomme, d’une part, de grandes quantités de NADPH et, d’autre part, est à l’origine d’un stress oxydatif important. C’est la double peine.

                Une mauvaise défense antioxydante due à un déficit endogène en glutathion résultant d’une diminution de la biosynthèse et d’une déplétion accrue du GSH est la cause la plus probable de l’augmentation des dommages oxydatifs du poumon, quels que soient les facteurs de vieillissement, de comorbidité des maladies chroniques, de tabagisme ou autres qui sont responsables de ce déficit »


              • Abolab 1er septembre 2021 22:51

                @cyrus

                Vous confirmez ce que je viens de dire. Aucun média ne parle d’alimentation végétale saine. Il a beaucoup de polémiques autour de la viande, du véganisme, de l’anti-spécisme, de la condition animale, etc., mais rien sur l’alimentation végétale peu transformée, qui fait pourtant l’objet de nombreuses recherches médicales et scientifiques.


              • Abolab 1er septembre 2021 23:08

                @Legestr glaz

                Nous avons besoin de glucose, c’est de l’énergie pour nos cellules et notre cerveau. L’obésité n’est pas du fait que l’on mange des glucides complexes, cela vient d’une nourriture carnée, lacté et transformée sur un terrain particulier, et pas uniquement du sucre.


              • Legestr glaz Legestr glaz 2 septembre 2021 08:49

                @Abolab

                Nous avons besoin, certes de glucose, mais celui est présent partout, même dans les légumes « aériens ». Par ailleurs, et « on » a tendance à l’oublier trop souvent, les « triglycérides » renferment du « glucose » sous forme de « glycérol ». 
                L’organisme ne manque donc pas de « glucose » même obtenu sous forme de lipides. 

                Par ailleurs, la très grande majorité de triglycérides sanguins a pour origine la « lipogenève de Novo ». Ces triglycérides sont très majoritairement constitués d’acides gras à 16 carbone = l’acide palmitique, provenant de la transformation en graisse, pour « stockage » dans les cellules adipeuses, du glucose sanguin en excès. 

                « Les triglycérides sont fabriqués par le foie à partir des sucres (glucides) que l’on a absorbés en excès. Ainsi, lorsqu’on mange trop, on ingère trop d’énergie sous forme de sucres. Comme cette énergie ne peut pas être utilisée, elle est stockée sous forme de triglycérides. C’est ainsi que le tissu graisseux s’accumule et que l’on grossit. Les aliments qui entrainent la formation de triglycérides en excès sont surtout les sucres rapides et les boissons alcoolisées. »

                https://alimentation.ooreka.fr/astuce/voir/753001/triglycerides

                L’hyperglycémie, l’hyperinsulinémie, sont la cause directe d’un taux de glucose sanguin trop souvent trop élevé. Et la « cascade » des maladies métaboliques qu’induit une présence trop souvent importante de glucose sanguin, même sous glycémie « moyenne », avec des « pics transitoires », sont à l’origine des mêmes maladies que celle que présentent les diabétiques. Mais comme l’affaire est « sournoise », cela se produit sur du temps long. 

                En ce qui concerne les « laitages » et la consommation de protéines laitières, je vais dans votre sens. Ces laitages contiennent des facteurs de croissance délétères pour l’organisme. Par ailleurs, les protéines laitières contiennent des « peptides opiodes » qui agissent négativement sur le cerveau.

                « Un peptide est une petite protéine ou fragment de protéine qui est composé de 2 ou plusieurs acides aminés. Dans le cas du gluten et de la caséine, ces peptides sont produits lors de la digestion incomplète de la caséine et/ou du gluten et sont nommées : gliadorphine (issue du gluten), casomorphine (issue de la caséine).

                Dans certains cas, les enzymes digestives peuvent être trop faibles ou absents pour décomposer ou digérer correctement les gliadorphines ou les casomorphines. Une paroi intestinale affaiblie (hyperperméabilité intestinale) va laisser passer les gliadorphines et les casomorphine qui vont aller directement dans le cerveau se fixer sur des récepteurs opioïdes. Cela va entraîner un dysfonctionnement du cerveau. »


                « La capacité antioxydante restreinte, causée par les peptides opioïdes dérivés du blé et du lait, peut prédisposer les personnes sensibles à l’inflammation et à l’oxydation systémique, expliquant en partie les avantages des régimes sans gluten ou sans caséine. »

                https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4157943/


                Je dis ça, je dis rien !


              • Abolab 2 septembre 2021 09:32

                @Legestr glaz

                 « Les triglycérides sont fabriqués par le foie à partir des sucres (glucides) que l’on a absorbés en excès »


                Raison de plus de préférer les glucides complexes, tels qu’ils existent naturellement dans les aliments végétaux peu transformés, qui vont favoriser un flux de glucose beaucoup moins rapide et donc facilement gérable par le foie. C’est d’ailleurs pourquoi les glucides complexes (féculents complets) sont les meilleurs atouts des sportifs pratiquant l’endurance. Un flux continu et modéré de glucose est beaucoup plus efficace qu’un boost immédiat de sucre tels que présents dans les aliments industriels et raffinés, et également moins dangereux pour le système vasculaire.

                Oui, les peptides opiodes... Les produits laitiers, notamment les fromages, riches en graisses et en de telles substances peuvent favoriser l’addiction sub-clinique en activant les circuits de récompense du cerveau. Beaucoup de personnes sont accros au fromage. Et c’est pourquoi le végétarisme est une mauvaise idée. Les végétariens arrêtent de manger de la viande mais mange parfois beaucoup plus de produits laitiers en compensation, ce qui ne réduit en rien l’élevage et son impact sur l’environnement, ni les risques pour la santé associés aux graisses et aux protéines animales.


              • Legestr glaz Legestr glaz 2 septembre 2021 10:42

                @Abolab

                Il n’existe aucune différences entre les glucides puisque ceux-ci sont transformés, lors de la digestion, en glucose qui rejoint la circulation sanguine. 

                C’est la réalité biochimique. Vous pouvez préférer les glucides complexes mais ceux-ci finissent leur course dans l’organisme sous forme de glucose. La consommation de glucides complexes ne change rien concernant l’hyperglycémie puisque, consommés en quantité, ils font monter aussi la glycémie et intervenir l’insuline. C’est comme ça ! 

                Savez vous que les « sportifs » qui vous évoquez, produisent beaucoup plus d’espèce réactives à l’oxygène que les autres personnes ? La sur-consommation d’oxygène par les sportifs est à l’origine d’une production accrue de radicaux libres ! De nombreuses études existent à ce sujet ! Retenir que consommation de glucides associée à une effort physique intense et prolongé va être à l’origine d’une sur-production de stress oxydatif ! 
                Et ce phénomène est également démontré en situation « d’oxygéno-thérapie » : un apport trop important d’oxygène, chez une personne hospitalisée, conduit à une production massive d’espèces réactives à l’oxygène.
                Chez le sportif, en général jeune, tant que la production d’anti-oxydants est maximum tout se passe bien, mais, après, les espèces réactives à l’oxygène débordent l’organisme et les problèmes commencent ! 

                Mais je vous rejoins lorsque vous évoquez les produits industrialisés, absolument délétères pour l’organisme. 

                N’oubliez pas : les peptides opioïdes ce n’est seulement la « caséine » (produits laitiers) mais aussi la « gliadine » (produits céréaliers) ! C’est dangereux de faire l’impasse sur l’une de ces substances. Il ne faut pas juste parler de la « caséine » parce que la « gliadine » est dans le même bateau ! Il faut rester rationnel ! 


              • Abolab 2 septembre 2021 12:13

                @Legestr glaz

                Non, le rythme d’absorption n’est pas le même. Un produit raffiné, du pain blanc, va produire un pic glycémique dans le sang, tandis que des grains de blé entiers cuits ne créeront pas un tel pic. C’est là toute la différence entre une alimentation saine peu transformée et une alimentation transformée et raffinée.

                Les produits laitiers sont autrement plus dangereux dans leur package nutritionnel que le blé entier.


              • Legestr glaz Legestr glaz 2 septembre 2021 17:42

                @Abolab

                Je sais tout ça par coeur Abolad. Inutile de me parler du pain blanc : c’est le ba-Ba de la nutrition. 

                Les grains de blé entiers, contiennent du gluten, des gliadomorphines, de l’acide phytique, des lectines. Je suis désolé de vous le rappeler. Et ce n’est nullement « négligeable » ! 

                L’indice glycémique (IG) permet une comparaison des portions d’aliments qui renferment le même poids de glucide en fonction de leur capacité à élever le taux de sucre dans le sang (glycémie).

                Plus il sera bas, mieux ce sera pour votre organisme. Et là, surprise : le pain blanc et le pain complet ont des indices glycémiques similaires et assez élevés (IG compris entre 65 et 70 pour les deux). 

                A moins de dégoter une farine issue d’un blé qui n’a pas subi de modification génétique, de trouver un pain réalisé sur la base de cette farine à l’aide d’un levain, et à la suite d’une fermentation longue, il n’y a aucun espoir d’avoir un produit « sain » ! Et pour trouver ce pain là, il faut vraiment se lever de bonne heure. Et, dans ce contexte, il serait « préférable » de choisir un pain blanc, de fermentation longue au levain, qu’un pain complet qui renfermera davantage d’éléments du germe de blé que le pain blanc épuré de ces composants. 


                Contrairement à ce que vous soulignez les céréales actuelles sont délétères pour la santé, autant que les produits laitiers. Il faut avoir le courage de se l’avouer. 

                https://www.ericfavre.com/lifestyle/ig-et-charge-glycemique-tableau/




              • charlyposte charlyposte 1er septembre 2021 15:47

                Je mange du taureau toutes les semaines et je sais d’ou il vient... ils ne mangent que du végane, parfois en chair et en os ! hum smiley


                • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 17:53

                  "D’ailleurs, histoire de mettre les choses au clair, selon des études complètes, ces régimes alimentaires, ne pose aucun souci aux bébés, bambins, et enfants, dans le cadre d’une alimentation équilibrée et diversifiée, hormis pour les rares cas de parents complètement inconscients, que l’on voit parfois médiatisés."

                  Ces études sont incomplètes. Les régimes vegan n’ont pas d’apport en vitamine K2. C’est extrêmement grave.


                  • Abolab 1er septembre 2021 18:59

                    @Claude Simon

                     « Il existe deux formes principales de cette vitamine : la phytoménadione, ou vitamine K1, qui provient principalement des légumes verts, et la ménaquinone, ou vitamine K2, qui est produite par des bactéries dans le côlon ou qui apparaît dans certains aliments à la suite d’un processus de fermentation (fromage, miso, natto, etc.). » Passeport-Santé

                    Vous avez un côlon ? Vous avez une flore intestinale en bonne santé du fait que vous mangiez des végétaux entiers qui sont les meilleurs prébiotiques ? Alors pourquoi vous inquiéter ?

                  • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 19:32

                    @Abolab
                    Oui, enfin, des vegans ont pété leurs gamins comme ça.

                    Et puis, la flore intestinale, hein, c’est pas aussi systématique ni efficace.


                  • Abolab 1er septembre 2021 19:40

                    @Claude Simon

                    Les omnivores ont détruit la vie de plus d’enfants par ce qu’ils mangent eux-mêmes ou par ce qu’ils leur ont donné à manger qu’il n’y a eu de végans sur la planète.


                  • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 20:10

                    @Abolab

                    Ayant eu, dans ma tendre enfance, un régime omnivore essentiellement fait maison, une chance dirais-je, je pense que vous vous trompez de cible. Du moins, j’ai de grandes réserves vis à vis du végétalisme, quand bien même le végétarisme ne me dérange pas.
                    Des différences de contextes aqua-pédologiques peuvent, si je ne me trompe, expliquer nos divergences.

                    N’hésitez cependant pas à étayer votre thèse dans un prochain article, puisque la santé par l’alimentation semble être notre sujet de préoccupation commun.


                  • Abolab 1er septembre 2021 20:47

                    @Claude Simon

                    Il se trouve que le diabète de type 1, par exemple, est associé à la consommation de lait de vache pendant la petite enfance. Juste un exemple montrant que l’alimentation omnivore peut être néfaste pour les enfants.

                    Sans compter que les polluants chimiques persistants tels que les dioxines ou les PCB s’accumulent dans les graisses animales. Donc en mangeant des animaux, on les accumule également en nous et en ce qui concerne les femmes, elles les passent à leur nourrisson par le lait maternel, ce qui peut induire de sérieux troubles de développement ou des maladies infantiles. en mangeant les aliments végétaux, au plus bas de la chaîne alimentaire, on évite d’absorber les nombreux polluants chimiques qui s’accumulent dans les graisses des animaux.


                  • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 21:24

                    @Abolab

                    Je veux bien croire que le lactose peut enflammer le cerveau, mais les manipulations génétiques sur les prim holstein ont réduit ces taux dans le lait.

                    Du coup, votre article date un peu.

                    Par ailleurs, les aliments fermentés (type yaourts) n’ont pas ce risque.

                    Cela, dans un contexte où la lactation maternelle peut être déficiente.

                    "i peut induire de sérieux troubles de développement ou des maladies infantiles. en mangeant les aliments végétaux, au plus bas de la chaîne alimentaire, "
                    Vous connaissez les analyses de radicaux libres que l’on trouve dans certaines productions végétales ? C’est affolant.

                    Les nuées de pesticides portés par les vents des champs de légumes bretons des années 80 de sinistre mémoire me reviennent encore à l’esprit.
                    Les champs des années 2010-2020, même s’ils sont raisonnés, me portent toujours quelques préjudices prononcés si je daigne m’y aventurer.

                    Excusez, mais le calcium du lait, protecteur des cellules, me réconforte. Le reste, c’est un peu de parapharmacie digne d’intérêt.

                    Quand j’arriverais à faire du 100% sans pesticides en abondance, sans fertilisation animale, sans l’aide d’animaux pour la santé des plantes ou des arbres (insecticides naturels, etc), je vous écouterais sérieusement. Mais dans le climax qui est le mien, ce serait inconséquent de vous donner raison. Et je doute fort d’y arriver un jour.


                  • Abolab 1er septembre 2021 21:50

                    @Claude Simon

                    « Quand j’arriverais à faire du 100% sans pesticides en abondance, sans fertilisation animale, sans l’aide d’animaux pour la santé des plantes ou des arbres (insecticides naturels, etc), je vous écouterais sérieusement. Mais dans le climax qui est le mien, ce serait inconséquent de vous donner raison. Et je doute fort d’y arriver un jour. »

                    C’est ce qu’a entrepris Jay Wilde dans sa ferme. Il est passé d’éleveur à maraîcher organique végan. Il est possible de se passer d’intrants animaux. Les terres agricoles proviennent de la déforestation. Leur potentiel de fertilité s’épuise, et ce ne sont pas les engrais chimiques ou le fumier animal qui y changent quoi que ce soit.

                    La technique du bois raméal fragmenté peut permettre de réactiver la formation d’humus, mais cela demande des ressources et du temps pour réadapter la terre. Il existe également des dérivés de compost de feuillus mélangés à certains champignons et bactéries qui activent de bons processus d’humifications dans le sol, supérieurs aux engrais chimiques, commercialisés par exemple sous le nom de bactériosol.


                  • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 22:14

                    @Abolab

                    Je connais. Mais les sols vivants marchent essentiellement grâce aux champignons (wood wide web).
                    Or, ceux-çi ont besoin de calcium pour être se structurer (idem pour les bactéries). Cela concerne 75% des sols français.

                    Du coup, dans les sols acides (ph 5.5) pauvres en calcium, cela ne marche pas. Ou alors il faudrait un apport massif en substances calciques (un autre désastre écologique en perspective).

                    Cela a été largement abandonné dans ma région. Il y a quand même quelques uns qui persistent.

                    Par ailleurs, cela marche dans les sols argileux (particules très fines). Dans les sols limoneux ou sableux (particules plus grosses), les particules fines allant vers le fond, le retournement du sol semble indispensable, sauf apport argileux (ou litothamne) ; D’autant plus à cause de l’hygrométrie.

                    Quand je vois comment les légumiers (les gros, pas les maraîchers) se jettent sur les déjections animales, la « french method » (XXIè) n’a pas dit son dernier mot.


                  • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 22:17

                    @cyrus

                    Effectivement, beaucoup de témoignages disent que ça pousse mieux avec des animaux (j’en suis par ailleurs témoin, mais c’est une prairie inondable, du coup, pas de lombrics ou peu). Bon, après, le sol vivant, l’animal, c’est le lombric.


                  • Abolab 1er septembre 2021 22:28

                    @cyrus

                    « Absolument pas , la technique de marcel mezy (bacteriosol ), il l’ as développer sur le crottin de ses chevaux ... »


                    Ce n’est pas ce que j’ai lu. Il est indiqué dans la vidéo que j’ai cité plus haut qu’il a sélectionné des champignons sous les arbres et le compost est fait à partir de matières végétales.

                  • Abolab 1er septembre 2021 22:32

                    Ses granulés permettent de créer de l’humus dans du sable :
                    https://www.youtube.com/watch?v=QxieWrPUcio


                  • Abolab 1er septembre 2021 22:35

                    @Claude Simon

                    Dans les sols limoneux ou sableux (particules plus grosses), les particules fines allant vers le fond, le retournement du sol semble indispensable, sauf apport argileux (ou litothamne) ; 


                    Le bactériosol permet de créer de l’humus dans du sable, sans retournement du sol.
                    https://www.youtube.com/watch?v=9F0GCnUmkLE

                  • Abolab 1er septembre 2021 22:48

                    @cyrus

                    Encore une fois, ce n’est pas ce qui est écrit. Marcel Mézy est un éleveur de chevaux, oui. Mais cela n’a rien à voir avec son invention. Il a sélectionné des champignons et il a produit du compost de feuillus mélangés à ce champignon. Il a ensuite utilisé son compost, sur les parcelles où se trouvent ses chevaux. Son invention n’est pas basée sur le crottin de cheval...

                    Selon toute vraisemblance, ses granulés sont purement végétaux, à base de feuilles, de champignons et de bactéries.


                  • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 22:49

                    @Abolab

                    Oui, mais c’est du complexe argilo-humique dont a besoin la plante pour ses transferts en minéraux.
                    Si le peu d’argile se trouve dans une couche au niveau de la roche, c’est foutu, sauf apport argileux.

                    Et puis, nourrir un sol pauvre en calcium ne doit pas aider beaucoup les champignons à se développer.

                    Bref, casser la complémentarité végétal-animal pour du sol vivant, vu d’ici, est moins intéressant que vu de Normandie (à tout hasard).
                    Il y a pleins de techniques, soit bactériennes (thé de compost), soit mycorhysiennes (bactériosol ou autre), je ne pense pas être sur le bon site pour pour départager la meilleure option dans mon climax.
                    Perso, j’ai opté, pour l’instant, pour une permaforesterie (pêcher de vigne, paulownia, autres rosacées, etc). Le produit, en l’occurence, c’est l’arbre.


                  • Abolab 1er septembre 2021 22:56

                    @Claude Simon

                    Perso, j’ai opté, pour l’instant, pour une permaforesterie (pêcher de vigne, paulownia, autres rosacées, etc). Le produit, en l’occurence, c’est l’arbre.


                    La forêt est un modèle d’agriculture, car les arbres sont les premiers producteurs d’humus. La décomposition et fermentation des feuilles à la surface des sols dans les forêts couplées avec le travail de la chaîne trophique des sols (vers de terre, etc) est ce qui crée la terre la plus fertile qui soit.

                  • Abolab 1er septembre 2021 23:01

                    @cyrus

                    Vous vous trompez. L’invention de Marcel Mézy est VEGAN. C’est un produit totalement végétal.

                    « A l’époque, c’était plus simple, il n’y avait que six éléments alors qu’aujourd’hui ce sont seize plantes et huit arbres différents qui entrent dans la composition du produit  »


                    Agriculture de demain : Marcel Mezy le paysan-chercheur aveyronnais


                  • Abolab 1er septembre 2021 23:04

                    @cyrus

                    Nulle mention de fumier de cheval : de la paille, des feuilles de chênes et encore d’autres végétaux :
                    https://www.youtube.com/watch?v=JJP5EjKvU-Y


                  • Abolab 1er septembre 2021 23:22

                    @cyrus

                    vegan ou pas c’ pas le debat priincipal


                    Je pense que cela a son importance, car cela montre que l’on peut avoir un fertilisant puissant, capable de restaurer les sols, sans engrais chimique ni intrant animal quel qu’il soit.

                    Cela confirme également que la fertilité des sols agricoles provient des forêts, qui sont plus que jamais utiles et précieuses pour la planète, et qui n’ont pas fini de dévoiler leurs secrets.


                  • Abolab 1er septembre 2021 23:35

                    @cyrus

                    A titre personnel, je ne suis pas végan, même si mon alimentation est végétalienne et que j’ai de l’empathie pour les animaux.

                    Beaucoup de personnes croient que l’élevage est nécessaire pour faire pousser des plants. Que sans animaux d’élevage, l’agriculture est impossible. Je pense qu’il est important de montrer que ce n’est pas le cas.


                  • Abolab 2 septembre 2021 06:28

                    @cyrus

                    Il n’y a pas besoin d’animaux pour qu’il y ait des insectes dans un écosystème. Concernant le « végétalisme » des déjections d’herbivores dans les produits commerciaux, je doute que cela soit vrai. Quand il y a du fumier de cheval dans un terreau ou compost du commerce, cela est clairement indiqué sur le paquet et c’est normal, car les déjections animales contiennent des bactéries et des champignons spécifiques aux animaux, et le traitement n’est sans doute pas le même qu’un compost végétal, pour des raisons sanitaires. Si vous contaminez vos plants à E coli ou autres, cela peut être dangereux. Je ne connais pas la législation en vigueur, mais il me semble que les intrants animaux se doivent d’être clairement indiqués sur les paquets.


                  • Abolab 2 septembre 2021 06:35

                    @Abolab

                    « Il n’y a pas besoin d’animaux pour qu’il y ait des insectes dans un écosystème. »


                    Dans le sens de pas besoin d’animaux d’élevage, qui nourrirait le sol avec leurs déjections. C’est un mythe agricole né dans des pays comme la France qui ne savent plus quoi faire de leurs millions de tonnes de déjections animales et qui les épandent sur les champs en polluant l’eau, l’air et la terre. Les déjections animales sont sans doute la première matière produite par la France. Le joueur de football Zlatan Ibrahimovic avait raison. C’est un grave problème environnemental et de santé publique.

                  • Tzecoatl Claude Simon 2 septembre 2021 07:56

                    @Abolab

                    Il me semble que vous surcotez la forêt.
                    L’Europe post-glaciaire était faite également en grande partie de prairies, entretenues par les animaux. D’ailleurs, ici où là dans la vidéothèque sol vivant, la biomassse la plus conséquente est la prairie.

                    En région d’Alsace, forte intéressante du point de vue pédologique, il sévit un talentueux jardinier, est plus adepte de foin que de brf.

                    Par ailleurs, étant donné l’extrême sensibilité des questions agricoles ou alimentaires, je me garde bien d’être sectaire à ce sujet. Il y a tout ce qu’il faut de chapelles pour ça (fortement attaquées certes, mais ce n’est pas une raison).


                  • Abolab 2 septembre 2021 09:14

                    @cyrus

                    « Toute mes poule sont morte de leur belle mort »

                    Qu’entendez-vous par « belle mort », vous les avez enfourchées sur votre BBQ ?

                  • Abolab 2 septembre 2021 09:20

                    @Claude Simon

                    « L’Europe post-glaciaire était faite également en grande partie de prairies, entretenues par les animaux. »

                    Le mythe que les animaux entretiennent les prairies vient de l’industrie de l’élevage qui cherche à faire croire que le pâturage, notamment industriel avec des quantités innombrables d’animaux, est nécessaire à la nature. En fait, les prairies se moquent bien qu’il y ait des animaux en pâturage. Les animaux ont pu survivre dans la nature parce que leur impact sur les prairies et la végétation étaient minimes. Si aujourd’hui, vous laissez les milliards d’animaux d’élevages mangés par les êtres humains pâturés les prairies, alors vous récolterez ce qui s’est passé au Sahara : le désert généralisé. Il est aujourd’hui archéologiquement documenté que c’est le pâturage (qui n’était pas encore industriel) qui a créé le Sahara. Et aujourd’hui, c’est encore l’agriculture animale qui déforeste l’Amazonie et la précipite sur la même voie.

                  • Tzecoatl Claude Simon 2 septembre 2021 10:13

                    @Abolab

                    C’est plus subtil que cela. Les déjections des oiseaux facilitent l’extension des forêts, celles des bovins de mémoire les graminées, par dissémination de graines.
                    Il y a bel et bien symbiose entre l’écosystème animal et végétal.

                    Rien à voir avec l’industrie de la viande.

                    Non, la désertification du Sahara n’est pas dû au surpâturage, pour la simple et bonne raison que l’agriculture n’existait pas encore. En science dure, ceux sont les oscillations de l’axe de rotation de la terre(https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_astronomique_des_pal%C3%A9oclimats).

                    Etant donné que vos finalités et votre discours ne respectent pas les faits, je vais devoir mettre un terme à cette discussion. Car les lubies d’influenceurs, on sait comment ça se termine, n’est ce pas.


                  • charlyposte charlyposte 2 septembre 2021 11:49

                    @Abolab
                    Et selon toi quel serait l’avenir d’une belle poule ???


                  • Abolab 2 septembre 2021 12:05

                    @charlyposte

                    Les animaux n’ont pas d’avenir, ils vivent dans le présent. Seuls les êtres humains, par la pensée, créent un avenir psychologique illusoire afin de se sentir en sécurité.


                  • Abolab 2 septembre 2021 12:10

                    @Claude Simon

                    « C’est un chercheur spécialisé dans l’interaction entre l’homme et l’environnement dans lequel il vit qui l’affirme : un changement dans le mode de vie des populations au néolithique aurait pu avoir un impact aggravant sur la désertification du Sahara. »


                    « L’introduction du pastoralisme parmi les populations sahariennes a été un facteur aggravant de la crise climatologique dans laquelle se trouvait le Sahara : « le pastoralisme en particulier est supposé accroître la disparition de la végétation et les dérèglements dans les écosystèmes en déséquilibre. » »

                    https://sciencepost.fr/hommes-responsables-de-desertification-sahara-y-a-milliers-dannees/

                    Une autre étude :

                    « Plus généralement, l’adoption généralisée du pastoralisme au Sahara (l’élevage du bétail, le « culte du bétail » et la pratique de la production laitière) se produit après la pause de 8 ka (33, 34). La détérioration temporaire des conditions climatiques à 8 ka au Sahara a peut-être été une incitation à abandonner la chasse et la cueillette au profit de l’élevage de bétail, une stratégie plus résiliente face à un climat fluctuant (35). »


                    https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.1601503

                  • charlyposte charlyposte 2 septembre 2021 12:46

                    @Abolab
                    L’avenir humain est donc utopique, sauf celui de finir en poule au pot mais plutôt finir dans un autre domaine certes moins honorable selon moi ! la boucle est donc bouclée pour la poule et autant pour nous... tout a toujours une fin sachant que l’animal et nous c’est idem ! je dirais même que l’être humain est une simple faute de la nature en me disant que chaque élément sera remis dans l’ordre exact smiley une question de temps, ouf.


                  • charlyposte charlyposte 2 septembre 2021 13:28

                    @Abolab
                    Si soi-disant l’être humain va au paradis, l’animal y va aussi sauf si l’arnaque vaut pour les deux cas !!! smiley


                  • Abolab 2 septembre 2021 14:55

                    @charlyposte

                    Oui, une totale arnaque. Le paradis est maintenant pour les êtres humains ou il n’est pas.

                    Actuellement, beaucoup d’êtres humains vivent l’enfer, sans parler des animaux qui sont de manière systémique encore plus mal lotis.


                  • Abolab 2 septembre 2021 15:00

                    @Claude Simon

                    Je ne suis pas un influenceur. Par contre, vos lubies d’éleveurs, depuis maintenant plus d’un an, on sait tous également comment ça risque de se terminer. Les Néanderthaliens en ont sûrement fait les frais avant nous, emporter par une épidémie. Nous avons manifestement survécu du fait de notre alimentation en grande partie végétale. Mais aujourd’hui, l’humanité prend la route des Néanderthaliens.


                  • charlyposte charlyposte 2 septembre 2021 15:52

                    @cyrus
                    Vivement l’ouverture de la chasse smiley ya cette année des végans bios ( les advengers ) à prendre sans modération ( no limit ) smiley


                  • charlyposte charlyposte 2 septembre 2021 16:18

                    @cyrus
                    C’est pas vraiment humain un végan smiley si j’en croise un, j’imagine une courgette récoltée tardivement smiley une grosse légume en comorbidité !!!


                  • Tzecoatl Claude Simon 2 septembre 2021 19:51

                    @Abolab

                    Et puis la désertification de l’Australie par culture sur brûlis, ou celle de la Mésopotamie du fait de la salinité dû à l’irrigation, c’est la faute du bétail sans doute ?

                    Il y avait un environnementaliste américain un peu abrutissant comme vous, qui avait provoqué la mort de 40 000 éléphants d’Afrique afin de préserver de la désertification. Et bien, cela a été pire.

                    Le Sahara était condamné, et vu les connaissances de l’époque, le surpastoralisme, certes condamnable, n’a fait qu’accélérer l’inévitable.

                    Je le dis et le répète : « Les sols des prairies recèlent environ 80 tonnes du carbone par ha, soit plus que la biomasse d’une forêt tempérée » (source Epsiloon, août 2021). Les mangroves, c’est 3x plus de carbone qu’une forêt tropicale humide, les tourbières, c’est 25% du carbone des sols de la planète sur seulement 3% de la surface des terres.

                    Foutez la paix aux animaux et devenez piéton.


                  • Clocel Clocel 1er septembre 2021 18:22

                    Parait que si on marche dans une bouse de végane du pied droit, ça porte bonheur ! smiley

                    En tout cas, j’en voudrais pas dans mon compost.

                    Quand tu te gares au bord des routes, tu vois des trucs infâmes déposés en catastrophe, s’il n’y avait la surabondance de papier, tu te demanderais quelle bestiole est capable de produire cette abomination...

                    Ça doit être un vrai bonheur de voyager avec ce genre de putois tout juste reculotté...

                    M’enfin... Faut de tout pour défaire un monde...


                    • charlyposte charlyposte 1er septembre 2021 18:44

                      Que dire et que penser des 100 milles otaries et des bébés otaries exterminés sur les cotes en Namibie  !


                      • Abolab 1er septembre 2021 19:03

                        @charlyposte

                        C’est triste, tout comme la mort de Joséphine tombée malade du fait de la pollution de la Rance en Bretagne.


                      • charlyposte charlyposte 1er septembre 2021 19:13

                        @Abolab
                        En Namibie c’est plus de 100 mille chaque année classé comme étant le plus grand massacre d’otaries au monde ! à cause du fait qu’ils mangent trop de poissons en privant soi-disant les locaux qui sont au nombre de 2 millions 500 mille habitants , hum. smiley


                      • Abolab 1er septembre 2021 19:43

                        @charlyposte

                        Oui, c’est ce qu’on appelle un génocide... et dans le cas de Joséphine, c’est ce qu’on appelle un homicide...


                      • charlyposte charlyposte 1er septembre 2021 19:46

                        @Abolab
                        Ou un phoquicide ! smiley


                      • Abolab 1er septembre 2021 20:00

                        @charlyposte

                        Joséphine était identifiée aux êtres humains et cherchait leur compagnie. Elle se sentait plus humaine que veau de mer...

                        Donc, je dirais, un homicide...


                      • charlyposte charlyposte 1er septembre 2021 20:04

                        @Abolab
                        Bon, alors va pour un homicide pour joséphine smiley


                      • Abolab 1er septembre 2021 20:50

                        @charlyposte

                        Bon, alors va pour un homicide pour joséphine 


                        Très bien, que fait donc la justice en ce qui concerne cet homicide ?

                      • Abolab 1er septembre 2021 23:32

                        @cyrus

                        « tu te pôse pas la bonne question »


                        La bonne question est-elle : "Qui a tué Joséphine ?

                      • charlyposte charlyposte 2 septembre 2021 11:57

                        @Abolab
                        Et combien d’autres joséphine ! sans parler des requins seulement utiles pour un aileron coté en bourse ! une bagatelle sûrement smiley



                        • xenozoid Xenozoid 1er septembre 2021 20:29

                          @Claude Simon

                          95% du soja est produit pour nourrire la viande, pas pour les végan de paris, les 5 autres pour faire parler les cons


                        • Tzecoatl Claude Simon 1er septembre 2021 20:35

                          @Xenozoid
                          Visiblement, non.


                        • xenozoid Xenozoid 1er septembre 2021 20:36

                          @Claude Simon

                          merci


                        • Le bébé de Macon Le bébé de Macon 1er septembre 2021 23:03

                          L’écologie, évidemment que c’est une initiative citadine. La ville et la campagne, c’est un peu comme les développés et les « en développement ».

                          Renouveler le néolibéralisme, inventer une économie avec un but ambitieux. Ici on ne veut pas sauver la vie, mais le niveau de vie. D’ailleurs, tant que c’est coûteux et que le retour sur investissement n’est pas assez sûr, ça ne s’envolera guère,...

                          Allez les paysans investissez-vous, comment ne pas adhérer à de si beaux projets. Les bénéfices ne seront finalement pas pour vous ! 

                          https://www.rtbf.be/info/dossier/investigation/detail_investigation-poulaillers-bio-de-40-000-poules-le-grand-detournement?id=10671607


                          • alinea alinea 2 septembre 2021 11:14

                            Voilà huit ans, je publiais ça ! je pense à peu près la même chose même si d’un côté ça empire, d’un autre ça s’améliore !

                            S O S Agriculture - AgoraVox le média citoyen

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