@Francis, agnotologue
Depuis ces dernières décennies, compte tenu de la forte densité de population et la multiplicité des brassages, il y a des craintes de pandémie, faisant l’objet de congrès, plans de lutte, etc.

Dans cet épisode du Covid, après une brève période de déni (le virus ne viendra pas ici) il y a eu panique conduisant à une surréaction des autorités médicales et politiques dans la plupart des pays du monde. A quoi s’ajoute, comme dans toute crise, l’opportunisme affairiste, les collusions d’intérêts, etc.

Sur le fond, on a une vraie maladie, grave (le nier est puéril) mais pas épouvantable (le prétendre est malhonnête).
Les tests de dépistage ont d’abord été utilisés pour identifier, dans un cluster, qui était atteint et qui ne l’était pas (en phase non/non_encore symptomatique), et aussi à déterminer à l’hôpital parmi les personnes ayant des symptomes s’il s’agit ou non de « ce » virus.
Ils ont peu à peu été étendus pour mesurer en population le niveau épidémique, et au niveau individuel pour les voyages internationaux puis -abusivement- l’accès à des lieux de foule. L’aspect de « surréaction » se manifeste en utilisant un sensibilité excessive des dispositifs de dépistage, et en généralisant le recours.

Sur la question de vaccination, on assiste aussi aux effets cumulés de la surrection et de l’affairisme.
Que des vaccins soient proposés aux personnes ayant des risques de forme sévère est justifié, mais la généralisation aux plus jeunes (hors comorbidités) est abusive et même néfaste pour eux (les risques vaccinaux dépassent ceux de la maladie), l’allégation d’immunité de groupe ne pouvant être retenue pour ce type de maladie à virus mutant et à immunisation temporaire (on ne l’a jamais obtenue pour la grippe). Les pressions et manipulations pour pousser à la vaccination ceux qui n’en n’ont pas besoin sont effectivement abusives, les collusions entre les autorités et le monde des affaires sont effectivement en cause.