la volonté de contrôle de la population ne date pas d’aujourd’hui, seuls les moyens utilisés changent au gré de l’évolution technique.
Autrement dit, rien de nouveau et de toute façon, là n’est pas le problème et de rappeler que la sécurité est pour la population en général un critère dominant, c’est sous cet argument que les élites obtiennent généralement le mieux la soumission. Pour cela, il faut donc créer et conserver une menace permanente, vrai ou fausse peu importe, c’est la condition absolue pour obtenir la soumission au chef. Qu’il soit militaire, économique ou spirituel.
Ceci dit et pour en revenir à la surveillance de la population, le problème est uniquement de savoir qui vous contrôle et dans quel but, pas qu’il y ait contrôle ou non.
Ainsi, la liberté ne consiste pas à ne pas être vu, mais au contraire à ne pas craindre d’être vu. Ce n’est que dans le premier cas qu’il n’y a pas liberté, puisqu’il faut se cacher.
Votre ami ne vous surveille pas, il veille sur vous comme vous sur lui, seul votre ennemi vous surveille. Or, la seule manière de garantir que votre ami ne soit pas votre ennemi, est précisément qu’il n’existe plus de secret venant de ceux qui détiennent les instruments de surveillance. Ce qui implique donc une transparence totale et donc, interdit toute forme de secret et autre conseils secrets et ce, quel qu’en soit le motif, donc, y compris le pseudo secret défense. Mais encore faut il comprendre que pour toute élite dirigeante, le premier ennemi n’est pas l’étranger, mais sa propre population et que faire la guerre à l’étranger, c’est d’abord la faire à sa propre population pour la contrôler.
La souveraineté se délègue toujours du haut vers le bas, jamais du bas vers le haut, car c’est tout simplement abandonner sa souveraineté. Autrement dit, il ne peut pas y avoir de démocratie consistant à déléguer sa souveraineté vers le haut comme actuellement, c’est impossible physiquement, seulement dans l’imaginaire collectif.