@Opposition contrôlée
L’AS était à l’époque considérée par les USA comme un allié « susceptible », qu’il fallait ménager, certaines « irrégularités » étaient mises sous le boisseau. Il y a eu effectivement laxisme dans la détection et l’interprétation de « signaux faibles », tout comme on avait eu le cas en France vis à vis de l’Algérie avant les attentats de 1995.
Depuis lors, la technologie de surveillance a progressé, ainsi que la « doctrine » et la législation en matière de sécurité, surtout aux USA mais pas seulement. Difficile d’en établir l’efficacité, mais concernant la France j’ai des doutes en voyant par exemple la facilité qu’ont les terroristes de circuler avec les flux de « réfugiés » arrivant des régions sensibles. Mais on nous parle de dizaines d’attentats déjoués, sans qu’on n’ait la possibilité d’en connaitre la nature et la crédibilité.
Par « coup venant de l’intérieur », j’évoquais les théories selon lesquelles ces attentats seraient entièrement organisés et mis en oeuvre « sous faux drapeau » par des instances occultes au sein de services de l’état. Que par contre ce que l’on désigne de manière sibylline sous le terme « état profond » récupère et instrumentalise ces drames dans le sens sécuritaire et belliciste ne fait pas de doute. Rien de nouveau sous le soleil, déjà Bonaparte « récupérait » les attentats contre lui pour durcir la répression des opposants.