@tonimarus45
« Qui pourrait en être le plus proche ? » Pour l’instant, j’ai beau scruter les candidats de droite et de gauche et je ne vois personne qui a une approche pragmatique des problèmes. En général, quand un problème ne trouve pas de solutions, ce n’est pas que la solution n’existe pas, mais ceux qui doivent mettre en œuvre les solutions préfèrent le problème à la solution.
La mondialisation donne plus de poids à ceux qui ont un pouvoir de nuisance, du fait de la concentration de ce pouvoir de nuisance dans quelques mains qui n’appartiennent souvent même pas à des élus. Si les élus ne réagissent pas, c’est qu’ils ne sont pas à leur place. Nous le voyons dans le traitement des problèmes sanitaire ou climatique. Nous le voyons également, mais c’est plus complexe, dans le fonctionnement de la monnaie qui est devenue en douceur et au fil des années un véritable outil de prédation de la richesse mondiale. Pour qui ? Quel est l’homme politique qui propose de revenir sur l’utilisation de la dette comme contrepartie de la création monétaire ? Je vois bien, ici ou là, une proposition de sortie de l’Euro, mais le problème n’est pas là. L’Euro serait très bien s’il était resté une unité de compte comme était l’ECU. Il existe assez de vraies richesses pour servir de contrepartie à la place de la dette. Nous pouvons même anticiper sur la richesse future que peut devenir le fruit de votre travail. On crée la monnaie aujourd’hui pour que vous puissiez travailler, on retire cette monnaie lorsque ce travail crée des bénéfices. Si la droite et la gauche refusent de regarder le problème de la contrepartie de la monnaie, c’est soit qu’ils n’ont rien compris, soit qu’ils en touchent les bénéfices, soit les deux. Un ministre a les moyens de consulter des personnes compétentes. Pourquoi ne le fait-il pas ? Est-ce parce que les personnes compétentes ne font pas partie de l’oligarchie ?
Il y a certainement encore beaucoup à dire sur la gestion des compétences. Une personne incompétente a tendance à s’entourer de personnes encore plus incompétentes ; elles ne risquent pas de constituer une menace car en ne sachant pas « quoi faire », elles vont construire des murs de protection en règlementant le « comment faire ». Peter s’est bien planté en créant son principe d’incompétence. L’incompétence est nécessaire pour la stabilisation des organisations. C’est du moins le point de vue du chef, pas le mien.