@Arnes
Vous avez bien lu Voltaire, mais avez-vous vérifié ses prétentions ?
Les Catholiques n’ont jamais massacré les Cathares. Le Catharisme, issu du Manichéisme a été un prétexte pour contester la féodalité, donc le pouvoir du roi. Les Cathares pratiquaient le crime comme étant un moyen de gagner rapidement le paradis et ce n’est pas non plus considéré comme une vertu... L’inquisition a bien fait des procès, mais les condamnations à mort sont rares car il fallait des crimes et une absence de remords. Les exécutions ont été faites par le pouvoir temporel. Les minutes des procès existent toujours et ont fait l’objet d’examen par les historiens. Ce sont bien les troupes du roi de France qui ont fait le massacre de Béziers. La parole terrible attribuée au légat du Pape (« Tuez les tous... ») a été inventée par un moine cistercien allemand qui n’a jamais rencontré les protagonistes.
Il ne faut pas oublier que dans toute l’histoire, les armes ont été le privilège du pouvoir temporel. « Le Vatican, combien de divisions ? »
La loi de 1905 était, dans l’esprit du législateur, le moyen de se débarrasser définitivement de l’Eglise Catholique. La liberté de parole qui lui a été donnée à ce moment n’était que le lot de consolation. La République pensait alors, qu’après avoir confisqué la totalité des biens et supprimé tous les salaires, l’Eglise disparaîtrait. Ce n’est pas ce qui s’est passé... Ils espéraient pouvoir réutiliser les églises confisquées pour y établir un nouveau culte, plus conforme aux besoins de a République. Il doivent maintenant en assumer l’entretien sans avoir pu mener le projet à bien.
Quand au soutien des guerres, pouvez-vous rapporter des faits et non des allégations ?
« toujours abusé sexuellement » Encore un sophisme de généralisation. Le racisme nait ainsi et vous pourriez peut-être nous montrer l’exemple... La pédophilie est pour 80% au sein même des familles. L’enseignement du Christ ne pousse ni à la violence ni à la pédophilie. Ceux qui le pratiquent ont oublié le Christ. Le salut annoncé par Jésus passe par le pardon et l’amour inconditionnel. « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer » (Marc 9, 42). C’est mal parti pour les pédophiles, curés ou pas.