@Jean Keim
Bonjour,
« Si une centrale classique s’arrête, explose, échappe à tout contrôle pour quelque raison que ce soit, même s’il y a des morts, même s’il y a des gros dégâts tout autour dans un large rayon, on saura gérer l’après accident ; on ne peut pas en dire autant avec une centrale nucléaire »
C’est incontestable, que les effets à long terme sont plus importants.
Ont peut vouloir mettre un terme au nucléaire, seulement il y a un problème à résoudre, et pas des moindres. (Dans cette action d’arrêt, bien sûr il faut faire abstraction de son remplacement par les E.N.R.)
Notre société, notre modèle de vie, de consommations, etc à un besoin extraordinaire d’énergie pour vivre, une partie de cette énergie est issue du pétrole et dont une partie produit de l’électricité, élément maintenant indispensable dans notre vie quotidienne.
Le pétrole décroit, je ne l’invente pas cet un fait reconnu par cette industrie, qui cherche toujours à savoir quand la dernière goutte va arriver.
S’offre alors à nous que deux choix . (en fait un seul)
1° Une décroissance rapide et incontrôlée, menant au chaos civilisationnel !
2° Une décroissance plus lente mais « contrôlée » par la mise en place d’un substitutif de production d’électricité par le nucléaire en attendant une restructuration globale, permettant de réduire drastiquement le consumérisme actuel. Cela ne se fera pas sans mal de toute façon.
Dans le 2°, le nucléaire est un « moindre mal », si l’on se base uniquement sur son aspect de « dangerosité » depuis environ 70 ans.
Vous écrivez ceci ;
« Les 2 ou 3 générations nucléaires en ont bien bénéficié (néanmoins moins que les profiteurs), cependant les suivantes se retrouveront avec un problème à gérer pire qu’un champ de mines ».
Soit. Alors que proposez vous à la place ?