@Lucadeparis
Aurai-je blessé ton orgueil ? 
Je maintiens complètement ce que j’ai écris et je te laisse aux conclusions qui sont les tiennes.
En dépit du thème de l’article, la question de l’existence de Dieu n’est pas ici en débat et elle n’a pas à l’être.
Ce que le film donne à voir ce sont des foules mimétiques en crise car en quête incessante de satisfactions éphémères valorisées par le miroir social. La question n’est pas celle de la médiation interne ou externe mais bien celle de la construction sociale d’une réalité, externe par définition.
La mise à bas de la transcendance religieuse font que les hommes se retrouvent comme des électrons libres, en hyperconductivité mimétique et susceptibles de converger en flash mob accusatrices et violentes ici et là, le tout dans la plus parfaite désunion et donc, il faut y insister, dans l’incapacité de converger sur une réalité partagée (car les foules sont antagonistes les unes des autres).
C’est ce qui, par exemple, exaspère autant les tenants des V.O. que leurs adversaires complotistes. La réalité se vend en bulle, chacun la sienne.
Et le film nous donne un beau miroir de comment ça se passe actuellement : c’est le pouvoir médiatique qui dit le réel in fine, en sélectionnant ses intervenants, tous interchangeables en définitive.
C’est ce qui arrive aux démocraties quand elles négligent le transcendental, cad, ce qui, supposément, nous rassemblent tous absolument. Il n’y a pas de convergence possible car il n’y a pas d’accord préalable sur le fondamental.
Sans ce rassemblement fondateur, la discorde est garantie, le conflit va tout emporter et ... une nouvelle refondation aura lieu, fatalement 