"L’ampleur de la crise au Kazakhstan en a surpris plus d’un,
moi y compris. Certains l’ont comparé à l’Euromaïdan de Kiev, mais c’est
une très mauvaise comparaison, ne serait-ce que parce que l’Euromaïdan
s’est déroulé sur la place d’une ville alors que la violente
insurrection (car c’est bien de cela qu’il s’agit !) au Kazakhstan a
commencé dans les régions occidentales mais s’est rapidement étendue à
l’ensemble du pays (qui est immense). Rien que par l’ampleur de
l’insurrection (environ 20 000 combattants bien organisés et entraînés
dans tout le pays) et son extrême violence (des policiers ont été
décapités !), il est évident qu’il ne s’agissait pas de quelque chose de
spontané, mais de quelque chose de soigneusement préparé, organisé et
exécuté. La façon dont certains insurgés ont immédiatement attaqué
toutes les stations de télévision et les aéroports, tandis que le reste
de la foule saccageaient les rues et pillaient les magasins, montre un
degré de sophistication qu’Ed Luttwak aurait approuvé !
Pour moi, cela ressemble beaucoup plus à ce qui s’est passé
en Syrie dans les villes de Daraa, Homs, Hama, Alep, Damas, et bien
d’autres ...................................................................... ................................................................
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Conclusion
Ce qui vient de se passer au Kazakhstan était à la fois une
insurrection à grande échelle déclenchée par les États-Unis ET une
tentative de coup d’État. Il existe des preuves accablantes que les
Russes étaient conscients de ce qui se préparait et qu’ils ont laissé le
chaos s’aggraver au point de ne laisser qu’une seule option possible à
Tokaev : faire appel à une intervention de l’OTSC. L’extrême rapidité de
l’opération militaire russe a pris tout le monde par surprise et aucune
des parties impliquées dans cette insurrection+coup d’État (les
États-Unis, les Takfiris et les Turcs) n’a eu le temps de réagir pour
empêcher le déploiement rapide de forces (extrêmement) aptes au combat
qui ont ensuite permis aux forces militaires et policières kazakhes de
se regrouper et de passer à l’offensive. Le fait que Pashinian ait « ordonné » cette opération de l’OTSC était une belle cerise sur le gâteau, karmique
Dans l’ensemble, ce n’est que le dernier d’une série d’échecs
cataclysmiques des dirigeants de l’Empire anglo-sioniste (déjà mort) et
des États-Unis (tout aussi morts) à faire réellement quelque chose,
n’importe quoi. Dans la confrontation entre le discours occidental et
l’action militaire russe, c’est cette dernière qui a prévalu, une fois
de plus.
Demain, les États-Unis tenteront d’effrayer la Russie en parlant de « sanctions infernales ». Bonne chance à eux !"
Andrei
.https://lesakerfrancophone.fr/qui-a-perdu-le-kazakhstan-et-au-profit-de-qui