@jmdest62
Quand vous vous serez excusé on pourra parler du reste notamment du fait que vous appelez « une personne en général bien informée sur le mode de fonctionnement des Russes » ceux qui s’expriment sur le site d’extrême-droite « The Saker ».
En précisant que votre but est le même que le leur : "pour vous faire « toucher du doigt » que cette révolution populaire ne
pourrait en fait n’être qu’une grosse manip de déstabilisation de la
part des Zuniens«
Tout ceci alors que nous avons la preuve qu’il n’y a eu dans cette affaire aucune »grosse manip de déstabilisation de la
part des Zuniens"
. Nous avons d’ailleurs à ce sujet un aveu tacite, si ce n’est de Poutine lui même, du moins de sa très officielle agence de presse : l’agence Tass.
Je vous invite à regarder le communiqué du 7 janvier 2022 qui est manifestement un aveu tacite.
Pour cela il faut rappeler le contexte antérieur. Poutine avait dû auparavant justifier l’intervention des armées russes et autres. Il fallait alors, conformément au droit international (droit de faire perdurer partout dans le monde l’exploitation capitaliste) dire que les russes intervenaient à la demande d’un dirigeant (dictateur) du Kazakhstan et il fallait ajouter que celui-ci faisait cette demande parce qu’il était menacé par une force extérieure. Poutine n’avait alors pas d’autre solution que d’insinuer que les « Zunions » (comme vous dîtes) étaient derrière ça (ce qui est repris en cœur par toute la nouvelle extrême-droite que vous semblez affectionner).
Puis les USA ont démenti toute implication et ont donc contesté le droit de l’OTCS à intervenir. Si leur démenti de toute implication était faux, Poutine (et l’agence Tass) aurait dû réagir en disant que les représentants des USA mentaient. Ce n’est pas ce qu’ils ont fait. Il y a donc bien un aveu tacite dans leur communiqué en date du 7 janvier 2022. Dans ce communiqué, comme il est dit dans l’article ci-dessous, l’agence Tass se contente de dire que « les représentants américains ne comprennent rien ».
Je fais un copier/coller de cet article :
"Ceux qui, exaltés du Grand jeu ou un peu conspi sur les bords, voyaient
la main américaine ont dû déchanter. La réaction de Washington aux
événements a été complètement atone et même les observateurs russes,
pourtant jamais en reste dès qu’il s’agit de subodorer une « révolution »
colorée, se sont dans leur très grande majorité abstenus de jouer ce
refrain.
La seule protestation impériale, par la
voix de la porte-parole de la Maison Blanche, aura été de contester le
droit de l’OTSC à intervenir, ce qui a provoqué une réponse cinglante de la belle Maria : « Tout le monde est habitué au fait que certains représentants américains ne comprennent rien ». Ces joyeuses banderilles sont, soit dit en passant, une indication supplémentaire que Washington n’est pas impliqué dans les événements (le MAE russe n’aurait évidemment pas manqué de réagir en ce cas)."
J’ajoute un copier/coller du communiqué de l’agence Tass :
Some US officials do not understand situation in Kazakhstan - official
Everyone is accustomed to the fact
that some representatives of Washington do not understand everything,
passing it off a position of the United States, Zakharova said :
MOSCOW, January 7.
/TASS/. Some US representatives do not understand what is happening in
Kazakhstan and pass it off as the official position of Washington,
Russian Foreign Ministry spokeswoman Maria Zakharova said.
The diplomat commented on the statements of the White House press
secretary Jen Psaki that the United States has questions about the
legality of the request of the authorities of Kazakhstan to use the
forces of the Collective Security Treaty Organization (CSTO) in the
country.
"Everyone is accustomed to the fact that some representatives of
Washington do not understand everything, passing it off a position of
the United States," Zakharova wrote in her Telegram channel.
On January 2, crowds took to the streets in the cities of Zhanaozen
and Aktau in the Mangystau Region, in southwestern Kazakhstan,
protesting against high fuel prices. Two days later, the protests
engulfed Almaty, in the country’s southeast, where the police used
flashbangs to disperse the crowd, as well as other cities, including
Atyrau, Aktobe (in the west), Uralsk (in the northwest), Taraz,
Shymkent, Kyzylorda (in the south), Karaganda (in the northeast) and
even Kazakhstan’s capital Nur-Sultan. The president imposed a two-week
state of emergency in the Mangystau Region and in the Almaty Region, as
well as the republic’s largest city of Almaty and the capital
Nur-Sultan. On January 5, the head of the state also accepted the
government’s resignation. Its members will continue to perform their
tasks until a new cabinet is formed.