Comme pour le passe sanitaire en mai 2021, l’adoption du passe vaccinal a été assez laborieuse au Parlement ces deux dernières semaines, preuve que l’esprit démocratique reste vif au sein des parlementaires pour ce treizième débat sur la gestion de la crise sanitaire depuis le début de la pandémie de covid-19.
======> merci pour cette bonne blague, j’ai bien rit.
Trêve de plaisanterie, on devrait arrêter les frais avec le conseil constitutionnel, parce que le pass vaccinal est tout bonnement illégal. Le pass sanitaire aussi, l’option test n’étant qu’une astuce pour éviter la censure, puisque contrairement au pass vaccinal, le pass sanitaire concerne aussi des activités essentielles (se soigner, travailler).
Faute de pouvoir mettre en place une obligation vaccinale en population générale (manque de recul sur les vaccins), le gouvernement s’est contenté de créer le pass. Mais c’est incohérent.
En effet, la vaccination n’est pas obligatoire. Donc ça signifie que chaque citoyen peut choisir d’être vacciné ou pas. C’est sa liberté d’opinion, et son intégrité physique, qui priment. Or ne pas avoir de pass vaccinal a pour conséquence une privation d’exercer certains droits : droit de circuler librement, de se rendre dans des lieux ouverts au public, et droit de ne pas subir de discrimination. Une privation de droits n’est rien d’autre qu’une sanction. Or il ne peut y avoir de sanction sans faute. A-t-on déjà vu des sanctions aussi personnelles pour des comportements qui ne sont pas obligatoires ?
En fait, un pass vaccinal ne peut exister que s’il y a obligation vaccinale, et c’est logique puisque le pass vaccinal n’est qu’un moyen de contrôle. On ne contrôle pas ce qui n’est pas obligatoire dans les lieux ouverts au public.