@véronique
On peut noter que ce concept de pass sanitaire ou vaccinal n’est pas une invention de nos gouvernants hexagonaux, mais avait d’abord été introduit dans d’autres pays (par exemple Israël depuis février 21, Hongrie, Danemark depuis le printemps 21...). Pratiquement aucun pays n’a institué d’obligation vaccinale, le green pass ou équivalent a été utilisé officiellement comme protection collective mais en réalité comme « pression » pour se faire vacciner, surtout pour les catégories sans risque de forme grave (plus efficace que de donner des donuts après vaccination).
En fait, dans cette « crise sanitaire », il y a eu comme un concours Lépine des mesures à mettre en oeuvre, certaines vraiment ubuesques, et beaucoup d’entre elles dérogatoires aux principes législatifs ordinaires. Aucun pays n’a fait exactement pareil que les autres, mais tous ont pioché dans la même « toolbox ».
Sur le principe, on peut admettre de conditionner l’accès à des lieux ouverts au public au fait de ne pas être contagieux, c’était par exemple le cas au début d’épidémie avec la prise de température frontale, qui pouvait être mis dans le règlement d’entreprise (c’était aussi le cas dans les ehpads pour les visiteurs). Encore faut-il que le « critère » soit approprié, ce qui serait le cas pour un vaccin évitant ou réduisant drastiquement la contamination, or cette protection s’est rapidement avéré partielle et décroissante dans le temps pour les variants initiaux, et quasi nulle pour omicron. Un test négatif est davantage significatif, et du reste certains pays demandent une double condition : vaccin+test négatif pour l’accès à certains lieux (la ceinture étant insuffisante, il faut aussi les bretelles)