@Fergus
"Mais en attendant la galère continuera, sauf à embaucher des médecins...
étrangers et à continuer d’augmenter de manière significative le numerus clausus infirmier."
Médecins étrangers, ... ou français ! 
Il est bien connu en Belgique que de manière structurelle et depuis des décennies, la France exporte très largement ses étudiants (et ses handicapés !) vers l’étranger, plutôt qu’investir dans ses propres structures d’enseignement (et de prise en charge).
Quand je travaillais dans un home à Bruxelles, les stagiaires éducateurs, psychologues, ergothérapeutes, logopèdes, ... français (chtis, normands, bretons, alsaciens, savoyards, parisiens, ...) défilaient et représentaient à eux seuls plus de la moitié de l’effectif !
Pour les études universitaires vétérinaires et médicales, l’état belge s’est vu contraint d’établir des quotas (20%) d’étudiants français pour laisser quelque chance aux indigènes de bénéficier des structures financées par les impôts de leurs parents, d’autant que la Belgique a elle aussi instauré un numerus clausus — dont on découvre actuellement les effets pervers — pour ses étudiants en médecine.
Et pareil pour les personnes handicapées nécessitant l’accueil dans des structures d’hébergement : bien mieux que la Belgique, la France favorise la prise en charge à domicile, mais ne dispose par contre que de bien trop peu de structures d’hébergement pour accueillir ses nationaux, dont une part se retrouvent donc dans des structures belges.
Dans le home d’hébergement où je travaillais, nous recevions en moyenne tous les quinze jours des candidatures françaises (et pas que du Nord), dont bonne part directement adressées par les services sociaux des mairies.