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Commentaire de Jean Dugenêt

sur Après le mouvement des gilets-jaunes et à l'approche de l'élection présidentielle, il faut aller plus loin dans la voie de la résistance


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Jean Dugenêt Jean Dugenêt 16 février 2022 09:48

@Captain Marlo

Bonjour,
"Je vote pour Asselineau, sinon rien !

« 
Il y a de fortes chances pour que nous votions de la même façon mais avec des raisonnements différents.
 »Dès qu’il s’agit de la gamelle, l’unité se fait.« 
Je suis bien d’accord avec ça aussi. Ils sont tous d’accord aussi pour se faire payer par l’UE. Seulement tu raisonnes toujours avec de la logique formelle. En maniant la dialectique, on ne met pas le signe égal entre les dirigeants et ceux qui les suivent parfois faute de mieux. Pour les marxistes, il y a deux camps celui des travailleurs et celui de la réaction. Devine dans quel camp je mets Asselineau. Il ne suffit pas d’être pour le Frexit pour défendre les travailleurs. Je fais partie de ceux qui ont voté en 1969 pour chasser De Gaulle. Je n’ai nullement envie de voir un président de la république qui défendrait la même politique que De Gaulle. J’ai trouvé que le Brexit était une bonne chose mais je n’ai pas envie que nous suivions la voie de Boris Johnson.
Le Frexit que je défends est celui des internationalistes.
C’est toujours avec de la logique formelle que tu parles des syndicats. Tu dis :
 »L’organisation des classes populaires doit passer par des syndicats indépendants, uniquement financés par les cotisations et indépendants de Bruxelles & du patronat.« 
Tu penses sans doute que ce genre de syndicat va tomber du ciel ou que personne d’autre que toi n’a pensé à cela auparavant. Toutes les expériences faites pour créer des nouveaux syndicats purs et durs ont été des échecs. Cela a été essayé notamment chez Renault après la grève de 1947.
Il y toujours de la part du patronat la volonté d’intégrer les syndicats dans la »participation" de l’entreprise. Au niveau national, les capitalistes veulent des syndicats corporatifs, simples courroies de transmission du pouvoir. Ce sont les fameux syndicat pétainistes. C’est aussi ce que propose Ségolène Royale quand elle dit qu’elle veut que l’adhésion aux syndicats soit obligatoire. C’est aussi ce que voulait De Gaulle avec son référendum de 1969. C’est aussi ce qui se passe avec la CGT (ce n’est pas la même qu’en France) en Argentine.
Il y a donc toujours ce combat incessant entre exploités et exploiteurs pour s’emparer des syndicats. C’est dans la lutte des classes que les travailleurs tentent de contrôler leurs syndicats en s’opposant aux dirigeants. Je le répète : il faut manier la dialectique et observer la réalité de ce qu’est la lutte des classes. Il faut avoir vu Séguy, dirigeant de la CGT, venir devant les ouvriers de Renault en 1968 avec l’intention de leur demander de reprendre le travail et repartir la queue basse.
Mais, on ne peut pas s’emparer de la méthode du marxisme et admirer François Asselineau. C’est incompatible.


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