@Jean Keim
Le nom iroquois ne désignait pas un peuple, mais une confédération de 5 nations ayant édictée une constitution orale qui s’appelait « grande loi de paix » et avait la particularité d’interdire la prise de pouvoir par un chef, ce dernier étant seulement le porte parole. Celui qui était accusé de vouloir prendre le pouvoir pouvant être banni, voir exécuté.
Mais un principe étant invariant fondamentalement, le seul cas où il y avait un chef désigné était en cas de guerre, donc, en état d’urgence qui nécessite d’avoir un chef.
D’où la raison pour laquelle il est toujours vital pour une société fondée sur le culte du chef d’être en état d’urgence permanent, que ce soit sur le plan militaire ou économique, sans cela, la nécessité du chef s’effondre d’elle même.
Aussi, pour ceux qui veulent êtres chefs, il leur faudra toujours l’état d’urgence et si nécessaire, la créer de toute pièce. C’est ce qu’on appelle le principe du pompier pyromane ou comme dans le Kid de Chaplin, le gosse casse les vitres avant que Charlot arrive pour les réparer.
Mais si vous voulez vivre en paix, votre pire ennemi (et réciproquement), c’est le chef, que ce soit le votre ou celui d’en face.
Autrement dit, ce sont aux citoyens eux même voulant vivre en paix avec tous les autres de se débarrasser de leur propre chefs. Un bon chef étant un chef mort !
Qui veut vivre en paix, ne prépare pas la guerre, mais prépare la confiance, car préparer la guerre, c’est vouloir faire la guerre et instaurer la défiance. Quid de la crise ukrainienne, attisée par les dirigeants occidentaux, jouant aux pompier pyromanes.