@Claude Courty
Certes, « chacun possède hélas les siennes », mais si vous lisez aussi mon commentaire, j’écris que la seule qui échappe à son propre arbitraire c’est la réalité.
Encore faut t’il ne pas la tronquer et pour cela, la connaître, c’est à dire, reposant sur la logique des relations de causalité et non sur l’imaginaire humain.
Si vous vous souvenez de notre débat précédent, je n’avais pas remis en cause le principe de la pyramide sociale, simplement dit que sa forme dépend de l’évolution de l’environnement. Qu’il n’y avait de fatalité à celle que vous citez que dans un environnement qui y est favorable et que ceux qui sont assis dessus, font tout pour le maintenir, quand bien même l’environnement lui est contraire.
Quid de la situation en Ukraine où cette élite n’a cure de la souveraineté ukrainienne, mais l’instrumentalise en fonction de leur propre intérêt.
C’est à dire, la nécessité absolue de l’état d’urgence permanent, condition sine qua non pour obtenir la soumission VOLONTAIRE.
Le monde sera détruit parce que l’humanité s’obstine à croire qu’elle peut dominer la réalité, alors qu’elle ne peut dominer que son propre imaginaire. Or, la réalité présente ne laisse pas de choix pour les citoyens voulant vivre en paix relationnelles et profiter du fruit de leur travail, c’est à dire, placer la coopération avant la compétition ou le principe communiste avant le principe capitaliste (un principe ne pouvant pas être supprimé par quelque moyens que ce soit).
Qui fait que la pyramide ne repose plus sur la propriété, mais le mérite personnel, qui interdit l’exploitation d’autrui à son profit et de substituer la propriété par la responsabilité.
Sans cela, votre pyramide sociale continuera fatalement de s’imposer et les citoyens de déplorer les conséquences dont ils vénèrent les causes.