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Commentaire de Hervé Hum

sur Guerre, propagande, démocratie, élections présidentielles 2022


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Hervé Hum Hervé Hum 7 mars 2022 23:19

@Iris

attention, en aucun cas il s’agit d’avoir des caméras pour voir votre intimité ! Cela ne regarde que vous et celui ou celle qui la partage, sauf lorsque l’un exerce sa domination sur l’autre à son détriment. Dénoncer une maltraitance n’est pas de la délation, sauf pour celui qui exerce la maltraitance.

Le problème n’est pas qu’il y ait des caméras dans l’espace public, mais de savoir qui les utilisent et à quelle fin. Un ami ne vous surveille pas, il veille sur vous comme vous sur lui. Par contre, un faux ami vous surveillera pour vous nuire ou vous dominer et ne supportera pas que vous soyez meilleur que lui. tout comme votre ennemi. L’amour, comme l’amitié, ne réside pas dans l’attachement, mais dans le détachement, c’est à dire, où il ne conditionne pas votre « bonheur » au sien. C’est un moyen imparable pour démasquer les faux amis ou frères !

La garantie réside dans la transparence totale de ceux qui sont en charge du contrôle, dès lors où il y a opacité, l’arbitraire devient la norme.

Le passage de la démocratie à la dictature se fait toujours avec la fin de la transparence et le seul cas qui le justifie est l’état d’urgence pour faire face à un ennemi extérieur, mais cela implique la mise entre parenthèse de la démocratie et la dictature de fait. Toutefois, cela ne saurait changer le principe du mandat impératif, sans cela, c’est toujours la fin de la démocratie et le retour à la dictature.

La liberté individuelle s’arrête là où se poe la question de celle d’autrui et si la réponse est négative, alors, chacun est souverain de lui même et toute violation est une privation de la liberté individuelle. C’est le cas du pass vaxxinal, qui est une violation flagrante de la liberté individuelle où les membres du conseil constitutionnel on violé la constitution et l’ont rendu caduque de fait.

Enfin, la responsabilité étant la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, elle ne porte jamais envers soi même, car c’est là que réside la souveraineté irréductible de l’être, or, nous vivons dans un monde où la souveraineté de l’être est le privilège des maîtres, propriétaires des moyens de production et de son financement, les autres étant des serviteurs plus ou moins volontaires.

Bref, il y a évidemment des lois, mais elle découlent directement de la logique des relations de causalité, maître de la réalité et qui repose sur ses propres postulats et en aucun cas sur ceux des humains. La première loi qui est l’ordre premier étant le principe du mérite personnel qui interdit l’exploitation d’autrui à son profit. Qui veut que nul ne peut exiger plus de droits (monétaire, immobilier) qu’il n’accomplit de devoirs par lui même et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. C’est la séparation entre droits et devoirs qui permet la capitalisation de l’un et de l’autre, car il n’existe pas de droits sans devoirs, tout comme il n’existe pas de coté face, sans coté pile ou comme le disait Devos, il y a toujours deux bouts à un bout de bois ! Il n’existe pas de droits naturels, seulement ceux que l’on crée par la détention de la force à les faire appliquer et que l’on nomme « devoir ».


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