@Octave Lebel
La réalité, c’est la causalité avant l’imaginaire, autrement dit, c’est toujours la citation de Bossuet.
Je vois surtout que vous ne suivez pas vos propres citations
comme « À chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez… » Marc Twain
ou celle-ci
« Plus
un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre
...même sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant est
esclave. »
Condorcet - 1743-1794 - Cinq Mémoires sur l’instruction publique, 1791-1792.
mais je vais vous en ajouter une de Voltaire
Quand nous parlons de la sagesse qui a présidé quatre mille
ans à la constitution de la Chine, nous ne prétendons pas parler de la
populace ; elle est en tout pays uniquement occupée du travail des mains
(y compris des intellectuels et autres scientifiques, qui sont les
mains du cogito asservie). L’esprit d’une nation réside toujours dans le
petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le
gouverne.
C’est une suite naturelle de l’inégalité que les mauvaises
lois mettent entre les fortunes, et de cette quantité d’hommes que le
culte religieux, une jurisprudence compliquée, un système fiscal absurde
et tyrannique, l’agiotage, et la manie des grandes armées, obligent le
peuple d’entretenir aux dépens de son travail. Il n’y a de populace ni à
Genève, ni dans la principauté de Neuchâtel. Il y en a beaucoup moins
en Hollande et en Angleterre qu’en France, moins dans les pays
protestants que dans les pays catholiques (ou musulmans). Dans tout pays
qui aura de bonnes lois, le peuple même aura le temps de s’instruire,
et d’acquérir le petit nombre d’idées dont il a besoin pour se conduire
par la raison (et non se laisser manipuler par la passion, d’une culture
faites pour cimenter la populace à servir les intérêts de ses maîtres).
(Voltaire, essai sur les mœurs et l’esprit des nations, chapitre 155)
A bon entendeur !