@Taverne
Il sera difficile d’aboutir à un compromis avec quelqu’un qui demande des armes pour sa population (son armée est largement rendue inopérante) et veut élargir cette guerre à l’OTAN avec l’idée farouchement défendue d’une zone d’exclusion aérienne que seul l’OTAN pourrait offrir.
On attend encore de l’U.E. et des USA la phrase magique que les russes attendent depuis plus de 20 ans, à savoir que l’Ukraine ne sera jamais (les mots ont un sens) éligible à l’entrée dans l’OTAN. Stoltenberg a encore dit il y a quelques jours que l’Ukraine avait le droit de choisir. Un peu comme si Poutine disait que le Vénézuela ou Cuba ont le droit d’assurer leur défense avec des installations russes (troupes, bases, missiles) sur leur territoire.
La seule règle que les russes accepteront est la loi du plus fort. Les USA l’ont enseignée au monde entier pendant un demi-siècle.
Au demeurant la fin des hostilités militaires que j’espère au plus tôt ne changera rien au fait que la dédollarisation est lancée, que la route de la Soie est gravement plombé, que l’U.E. va s’engouffrer dans l’endettement en changeant en catastrophe ses infrastructures énergétiques et en se militarisant et que toute perspective de coopération économique avec la Russie est repoussée dans un avenir lointain. Le coût pour tous les Etats que j’ai cité plus haut sera gigantesque et les conséquences sociales à la hauteur.
Quant aux USA, ils ont réussi à marier deux potentiels dangers pour la paix mondiale, ce qui va les saigner financièrement au moment où leur monnaie risque de perdre son statut de monnaie « mondiale ».
C’était la guerre à ne pas faire.