@carnac
par « la règle verte » introduite dans la constitution qui INTERDIT de
prendre en une année à notre vaisseau Terre plus qu’il ne peut
reproduire en une année.
Dans la réalité, si vous avez toujours le choix de la finalité ou but que vous vous proposez d’atteindre, ici, ne pas consommer plus que ce que la Terre peut produire en une année, vous n’avez pas forcément le choix quand au moyen d’y parvenir.
Autrement dit, soit la causalité en tant que ordre premier, directeur de la réalité l’autorise en vous donnant un ou plusieurs moyens (dans ce dernier cas, la fin peut justifier les moyens) soit elle ne vous en donne aucun et dans ce dernier cas cela restera toujours du domaine de l’imaginaire, pour lequel la causalité est un ordre secondaire, c’est à dire, accessoire, sans obligation aucune de le suivre, d’y être contraint, de s’y soumettre.
Bref, si vous vous donnez comme objectif premier à atteindre de ne pas consommer plus que ce que la Terre peut produire en une année, cela implique de manière absolue, impératif, de savoir si le ou les moyens existes et qu’elles sont leur conditions.
En résumé, dans la réalité physique (pléonasme d’affirmation), la fin nécessite les moyens et ne les justifient que s’il existent au moins deux moyens, mais s’il en existe un seul, vous n’avez pas d’autre choix que de vous y soumettre ou de renoncer à votre objectif, sauf dans votre imaginaire !
Or, il n’existe qu’un seul moyen pour y parvenir, du moins, sans passer par la case dépopulation massive subite et c’est la primauté de la responsabilité (telle que définie ci-dessus) sur la propriété. Ainsi, soit la Terre en elle même est un bien commun où dès lors la notion de propriété perd tout son sens, soit vous continuez de garder le dogme de la propriété et vous vous interdisez de fait le moyen.
En pratique, tous les instruments de gestion et de production sont conservés tels quel, seul leur réglage change fondamentalement. Autrement dit, il est possible techniquement de passer d’un modèle à un autre quasiment du jour au lendemain. L’impossibilité actuelle n’est pas technique, mais humain, c’est à dire, de sa conscience. Sachant que la différence entre la conscience et l’intelligence est le sens de l’action. C’est à dire, que seule la conscience définit un sens à son action, l’intelligence ne définissant que le moyen ou la capacité d’action. Le but de l’élite actuelle pouvant se résumer au proverbe de préserver la chèvre et le chou. Comme de dire qu’il faut toujours plus produire et moins consommer !!!
Bref, si la conscience humaine s’ouvre petit à petit au fait de partager un même espace-temps commun qu’est le « vaisseau Terre », elle se refuse toujours à devoir se plier, soumettre au seul moyen de parvenir à l’équilibre sans passer par la dépopulation massive et subite, qui vous l’aurez compris veut dire l’éradication d’au moins 90% de la population mondiale.
Ainsi, vous ne pouvez pas soutenir la souveraineté d’un coté et de l’autre affirmer vivre sur un même vaisseau. C’est totalement contradictoire ! La souveraineté étant toujours une relation d’intériorité et n’est extérieure à soi que dans une relation de domination, de soi sur autrui ou de autrui sur soi même. La réalité repose sur quelques lois inviolables, sauf dans l’imaginaire !