@titi
Vos
appréciations sont fausses sur tous les plans, un véritable
festival de fantaisies et
d’interprétations spécieuses et orientées.
Évidemment
que les témoignages directs comme celui de Roland Dumas sont très
importants, (et d’autant plus quand ils sont corroborés par des
documents comme celui évoqué). Nous avons déjà les affirmations
de trois anciens ministres des affaires étrangères de deux pays
différents (Roland Dumas, Hubert Védrine, James Baker), tous témoins
directs des faits. Donc, il est parfaitement déplacé de votre
part de parler de ’’on-dit’’ ou de ’’ouï-dire’’. Que rien n’ait été
couché sur le papier n’y change rien, en matière d’accords la
parole de dirigeants crée obligations. Et ceux qui disent que « les
promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent » ne font que
montrer qu’ils sont que les partisans dégénérés de pratiques
immorales de politiciens hyper-corrompus et comploteurs.
Quant
au mémorandum de Budapest, effectivement il imposait de respecter
l’intégrité territoriale ukrainienne, et aussi de ne pas exercer de
pressions sur elle. Seulement, en organisant le coup d’État de 2014
(car seuls ceux de très mauvaise foi font semblant de prétendre que
la fausse révolution du Maïdan n’était pas un), les USA et le
Royaume-Uni l’ont violé. Les Russes ont eu raison, d’un point de vue
juridique, de dire que ces deux pays y avaient mis fin. Donc, ils
n’étaient plus tenus eux-mêmes de le respecter. Les occidentaux
pensent que le respect des accords internationaux, c’est pour les
autres, eux peuvent les violer comme bon leur semble, sans en subir
de conséquences ; ils ont même le culot de penser que les autres
parties sont elles toujours tenues de le faire alors même que eux
ont violé leurs obligations. Mais non, ça ne marche pas selon leurs
desiderata.