@titi
’’L’Ukraine est accueilli à bras ouverts. Les fonds structurels européens vont inonder le pays’’
Il n’est pas étonnant que les pays ex-satellites du Kremlin optent pour l’UE qui les inonde de transferts financiers et délocalisations, et accueille leurs travailleurs détachés.
Mais si un statut de neutralité et coopération économique avait été mis en place et garanti multilatéralement dans les années 90 pour ces pays au lieu de les attirer dans le giron atlantiste, les causes de conflit auraient été évitées. Etendre l’OTAN aux portes de la Russie a créé un facteur de risque qui n’existait pas dans la configuration antérieure. l’Ukraine était le cas le plus critique du fait de la concession militaire de Sébastopol et du fait de régions russes de culture et d’histoire, c’était -on en a la preuve désormais- la ligne rouge.
Je condamne l’agression russe, car Moscou a bien évidemment attisé le conflit du Donbass comme prétexte à une guerre d’annexion (ou de réannexion à leurs yeux), mais on aurait du éviter de contribuer aux causes.
Accuser l’occident de ne pas en faire plus (c’est à dire ne pas intervenir militairement, car il fournit déjà une partie de son propre arsenal) c’est allumer la mèche à une explosion mondiale.
Les sanctions ne causent pas préjudice à la Russie, elle a d’autres débouchés et la hausse des cours compense la baisse des ventes. Par contre, il est déjà question de restrictions d’électricité et carburants pour les entreprises européennes, on a l’inflation, on a des pénuries (dont certaines sont spéculatives, profitant de l’occasion), on aura la récession.