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Commentaire de Pierrot

sur Réponse à Vladimir Martus, commandant de la frégate russe Shtandart


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Pierrot 3 juillet 2022 12:49

@zygzornifle
Oui, on s’en fiche du drapeau. L’important, c’est ce qui se passe concrètement.

Mais la guerre c’est la guerre, et elle n’est pas venue toute seule, par la seule volonté de Poutine. Et quitte à citer des responsables, autant mener la réflexion jusqu’au bout.

L’outrage, c’est d’abord la guerre froide que le bloc occidental mène contre la Russie depuis de nombreuses années (particulièrement depuis le coup d’État en Ukraine organisé par les Américains), et qui a naturellement débouché sur l’actuelle opération militaire.

Ensuite, l’outrage, c’est l’ensemble des actions des pays du bloc occidental pour faire durer la guerre le plus longtemps possible, avec des conséquences pour les civils ukrainiens et pour les populations qui pâtissent indirectement du conflit (notamment en Afrique et en Europe). Sans l’aide des pays occidentaux et sans la présence américaine en Ukraine, cette guerre serait aujourd’hui déjà très certainement terminée.

L’outrage, c’est également l’armée ukrainienne qui militarise des bâtiments civils et utilise des boucliers humains depuis le début de la guerre, ce qui constitue un crime de guerre patent.

 
À n’en pas douter, les missiles russes ciblent des objectifs militaires. Si les populations étaient délibérément visées, ou même seulement si l’on n’avait pas choisi de les épargner a minima, les Russes aurait assurément utilisé des moyens beaucoup plus efficaces et plus meurtriers  ils en ont les moyens.

Quant aux inévitables « dommages collatéraux » chez les civils, dont la survenue n’a d’ailleurs jamais empêché aucune guerre, ils sont principalement une préoccupation pour la guerre de communication livrée par les deux camps. Ce n’est donc pas sans raison que la propagande ukrainienne et occidentale allègue régulièrement de « massacres de civils » de la part des Russes, dont les faits et les circonstances s’avèrent le plus souvent douteuses (voire finalement fausses). Même sans compter les mensonges déjà éventés et la propension qu’avait le régime ukrainien à massacrer ses civils en temps de paix, la situation devrait inciter à considérer ce type d’allégation avec la plus grande prudence.


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