@JPCiron
« Religions abrahamiques » est un mot vide de sens. Ce personnage n’étant qu’un mythe, il paraît extrêmement aléatoire de construire une religion sur ce personnage. Par ailleurs, l’islam n’est pas une religion abrahamique. Il n’(existe aucun lien naturel entre Abraham et l’islam car cette idée de la descendance d’Ismael est une construction intellectuelle des Nazaréens, une secte judéo-chrétienne qui avait besoin des arabes pour conquérir Jérusalem. Les arabes n’avaient gardé aucune trace de ce lien.
Parler du christianisme comme religion abrahamique est une manière d’éviter de parler du Christ qui est pourtant le centre et l’âme du christianisme. Aujourd’hui, vous pouvez rencontrer Jésus et toucher du doigt l’amour de Dieu, mais c’est justement ce qui est craint par les adversaires du christianisme. Pourquoi ? Pourtant cet amour peut largement compenser l’amour que vous n’avez peut-être pas reçu de vos parents. Jésus ne demande qu’à vous rencontrer et vous faire sentir cet amour absolu de Dieu. Vouloir s’en passer est un non-sens et vous n’avez pas à en avoir peur. C’est bien Jésus, par l’intermédiaire de l’Esprit-Saint, qui continu de nous apporter son enseignement directement. La Bible n’est qu’un point d’entrée, pas le but. Abraham est un mythe parmi d’autres. Le récit sur Abraham, au travers du détournement du sacrifice d’Isaac, montre que l’amour de Dieu était déjà présent dès le début du Judaïsme, même s’ils n’en avaient pas encore fait une théorie. Dieu refuse le sacrifice d’Isaac, mais ne punit pas Abraham. Il n’élève même pas la voix ; il lui propose avec douceur une meilleure solution. Cela rappellera aux Hébreux qu’il faut toujours refuser les sacrifices humains qui pourtant étaient courants dans la région. Les Hébreux auront encore beaucoup de choses à apprendre de Dieu, mais c’est un début. Nous-même n’avons pas fini d’apprendre.