@Et hop !
J’utilise souvent les traductions de la Peshitta écrite en araméen. Ces Evangiles contiennent encore les marques de l’oralité (pour apprendre le texte par cœur). Ces marques n’ont pas pu apparaître lors de la traduction, ce qui fait que ces textes sont les plus anciens disponibles. Ces marques fonctionnent comme des clés d’authentification car on ne peut modifier le texte sans corrompre ces marques. L’Evangile de Matthieu a été écrit dès l’année 37 en araméen. Ne vous inquiétez pas pour moi, je connais un expert de l’Araméen et un expert de l’Hébreu. Il m’arrive de faire appel à eux lorsque j’ai un doute sur le sens d’un mot. Les traducteurs mettent toujours un peu d’eux-même et de leur culture dans leur traduction, aussi je privilégie les traductions récentes qui tiennent compte des avancées de la science en histoire, archéologie, philologie... C’est conforme à l’Esprit de Vatican II.
Par ailleurs, j’enseigne régulièrement la Bible à des anciens musulmans sur le chemin du baptême et je fais des enseignements sur la prière et tout ça au sein de l’Eglise Catholique. Les textes de la Bible font partie de mon quotidien. Donc, au lieu de me sortir des sophismes, dites-moi plutôt à quel endroit je me suis trompé pour initialiser un dialogue...
« Les catéchismes d’avant Vatican II ». Désolé, mais je suis fidèle à l’enseignement de l’Esprit-Saint qui ne m’a jamais envoyé dans cette direction. Il m’a pourtant conseillé de nombreuses lectures dont par exemple « L’eucharistie à l’école de saints » de Nicolas Buttet ou « Histoire d’une âme » de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, d’excellentes lectures. Si vous ne rencontrez jamais l’Esprit-Saint, il faut vous en prendre à vous-même car il désire toujours vous rencontrer et vous guider. De même pour Jésus avec qui vous pouvez dialoguer.