@olivier cabanel
Merci Olivier. J’ai pensé à l’écriture de cet article mais c’est beaucoup de travail pour un « auditoire » assez faible aujourd’hui sur Agoravox. Mais j’y pense quand même.
Plusieurs études scientifiques ont été publiées sur ce sujet très précis. L’une, de juin 2020, parlant de la mortalité Italienne en lien avec la pollution atmosphérique dans le Piémont (et le covid19). Cette étude a été « citée » 837 fois à ce jour, ce qui indique qu’elle est très très inspirante pour de nombreux chercheurs.
Une autre, de septembre 2020, toujours une étude italienne, toujours sur ce thème concernant le niveau de matières particulaires polluantes atmosphériques et les épidémies de maladies respiratoires (et covid19). Cette étude a, elle, été citée 500 fois, ce qui est également « énorme ».
Cet aspect des choses intéresse donc passionnément les chercheurs. Ceux ci savent que les particules polluantes sont très dangereuses pour la santé. Et plus la dimension de ces particules est petite et plus leur effets délétères est élevé. Et, par manque de moyens techniques, il est difficile d’évaluer l’incidence exacte des « nanoparticules », de dimensions inférieures à 0,1 micromètre. Les particules inférieures à 10 micromètres (PM10) et celles inférieures à 2,5 (PM2,5) micromètres, ont été abondamment étudiées. Les chercheurs indiquent pourtant que ce sont les nanoparticules (inférieures à 0,1 micromètre) qui seraient les plus dangereuses parce que celles ci ont la capacité de descendre au fond des voies respiratoires, jusqu’aux alvéoles pulmonaires où elles peuvent passer dans la circulation sanguine et déclencher l’hypoxie et la coagulation, bref provoquer la détresse respiratoire chez les plus fragiles et des maladies cardiovasculaires.
A suivre, sans doute.