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Commentaire de Hervé Hum

sur Heureux sont les mathématiciens !


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Hervé Hum Hervé Hum 27 août 2022 12:54

@Claude Simon

la causalité n’est pas une émergence, c’est une évidence, c’est à dire, une immanence, tout comme la géométrie euclidienne à contrario des géométries non euclidiennes, qui sont des émergence de la géométrie euclidienne (la preuve est élémentaire !). Car l’émergence qui ne découle pas de l’immanence, c’est de la magie pure, donc, du domaine de l’imaginaire seul. Or, la rationalité n’admet pas la magie, elle n’admet que la logique, donc, la causalité comme immanence d’où peut émerger une forme particulière. C’est la condition absolue de la réalité physique, sans laquelle il ne peut pas exister de lois physiques. La causalité contient en elle même l’explication à tout le champ dit du paranormal et de l’au-delà, ce qu’aucune théorie de la physique actuelle peut faire. Ni aucune philosophie matérialiste ou rationaliste. Elle peut expliquer l’émergence de la conscience et les conditions requises.

Au niveau philosophique et religieux, la causalité est le moyen pour l’être d’atteindre le but qu’il se propose d’atteindre. En fait, la causalité enseigne que l’être n’a de choix que des finalités, buts qu’il se propose d’atteindre, mais n’a pas le choix des moyens, ces derniers étant le domaine exclusif, totalitaire de la causalité et d’elle seule qui veut que même un Dieu tout puissant, omniscient, omniprésent et omnipotent ne peut pas s’y soustraire dans la réalité, seulement dans son imaginaire. Dieu ou un être quelconque comme l’humain, n’a de choix que de renoncer à la réalité ou de se soumettre à la causalité pour rester dans la réalité. La fin justifie les moyens qu’à la condition que la causalité offre plusieurs solutions, sans cela, le moyen doit être trouvé et soit la causalité permet de le trouver et le but peut être atteint, soit la causalité ne le permet pas et le but restera du domaine de l’imaginaire. La fin ne justifie pas les moyens, elle les nécessites.

La causalité explique donc le pourquoi l’Univers est tel qu’il est et pas autrement d’une part et les conditions nécessaires au but que l’être se propose d’atteindre d’autre part, donc, le comment dans ses lois fondamentales, métaphysiques. Et c’est inviolable en absolue, le nier ne faisant que rendre plus violent le retour à la réalité.

Par exemple, la causalité dit qu’il est impossible à une société quelconque d’exister sans établir des lois communes. Que la souveraineté est une relation intérieure et qui s’applique sur l’extérieur que par le rapport de domination. Que la loi est toujours celle du plus fort, jamais celle du plus faible, ce dernier n’ayant comme moyen que de convaincre le plus fort. Qu’il n’y a de droit que s’il existe la force d’application de ce droit, donc, que celui qui détient la force l’érige en devoir d’application du droit, au devant de ses propres émotions. Mais un droit international dont les juges ne disposent pas de la force suffisante à son application est une coquille vide, virtuelle, un voeu pieux Et là encore, l’histoire de l’humanité ne fait que l’affirmer totalement.

la causalité explique que dans une relation de domination, la loi ou accord est toujours la ou les concessions faites par le plus fort au plus faible en échange de sa soumission. Le plus fort se réservant le « droit » de déroger ou annuler la loi ou accord selon l’évolution de ses propres intérêts, tandis que le plus faible se doit d’en suivre strictement le contenu. Ce dernier attendant que le rapport de force s’équilibre ou s’inverse pour contester voir dénoncer l’accord. Vous pouvez vérifier, l’histoire de l’humanité ne dit pas autre chose !

Je pourrai continuer ainsi, notamment avec la relation de polarité entre la coopération et la compétition, montrant qu’il est impossible de supprimer l’un ou l’autre, mais que les deux ne peuvent pas agir dans un même espace-temps au même niveau, l’un conditionne toujours l’autre. La causalité expliquant le mécanisme d’inversion de sens de priorité et qui s’applique avec la même rigueur quelle que soit le domaine ou l’échelle, donc, quantique, classique ou sociale.

Mais pour le voir, il faut changer de mode de pensé, qu’un Einstein pourrait comprendre car il avait très bien perçu qu’un même mode de pensé ne peut pas résoudre les problèmes qu’il a engendré. Or, tous les problèmes actuels de l’humanité sont le fait d’un même mode de pensé. Il disait aussi que la folie consiste à reproduire la même chose tout en espérant un résultat différent. Disons que les deux sont une définition de la folie, mais la première est la folie des gens intelligents et même très intelligent, y compris et surtout les génies !

Perso, je ne suis pas très intelligent, mais très conscient du monde... La différence ?

La conscience est le sens de l’action en conséquence de la connaissance, l’intelligence est la capacité d’action en conséquence de la connaissance.

Ce qui rejoins Rabelais disant « science sans (bonne) conscience n’est que ruine de l’âme » que j’actualiserai par « science sans intelligence éthique, n’est que conscience sans scrupule »


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