@Aristide
J’en viens à me demander si, en dépit de vos prises de position catégoriques, vous avez déjà enseigné. Bref, je ne suis pas sûr que vous sachiez de quoi vous parlez, sinon vous ne vous seriez pas exclamé comme vous l’avez fait.
Bien sûr que pour interagir et coopérer dans l’apprentissage d’une notion donnée les choses sont plus faciles lorsque les élèves sont sensiblement du même niveau, ne serait-ce que pour se comprendre et communiquer adéquatement. C’est assez aisément réalisable en petit groupe.
Par contre, les lois de distributions statistiques font qu’il est hautement improbable que tous les élèves d’une même classe soient tous au même niveau, sauf si, bien sûr, les classes sont conçues comme ça (j’ai connu ça dans mon jeune temps).
Ce procédé de classe par niveau est d’une violence insigne pour les élèves officiellement relégués aux niveaux inférieurs et c’est pour cela que ça a été abandonné. Une autre raison est que les faibles entre eux se stimulent peu et mal réciproquement. La diversité intelligemment employée dynamise la classe. Mais là encore, il faut être formé à cette pédagogie et ce n’est toujours pas le cas actuellement, à ma connaissance.
Ce qui se sont formés d’une manière ou d’une autre, cad, ayant des dispositions personnelles et une conscience professionnelle réussissent avec n’importe quelle classe. Il en existe, j’en connais. Donc vous n’avez pas d’impossibilité à faire valoir. La pédagogie différenciée c’est la loi.
Dura lex, sed lex.