Là sont les conséquences d’une mondialisation mal anticipée : “Sur l’ensemble de la période 1995-2001, les présomptions de délocalisation s’élèvent au total à 2,4 % des effectifs de l’industrie hors énergie, c’est-à-dire environ 3,9 millions de salariés” (Insee).
Pas d’accord, les conséquences étaient prévisibles, prévues, et donc pleinement acceptées pour faire baisser le cout du travail européen
Une autre lecture de la situation pourrait etre la suivante : dans les années 1980, le rapport de force entre employeurs et employé s’est inversé, favorisant les seconds. Pour faire pression sur les salaires, on a fait venir des immigrés, et la peur du chomage qu’on a laissé s’installer volontairement a permis la compression generale des salaires. Pour que ca se voit pas trop et que ce soit socialement gérable, on a poursuivi une stratégie simultanée de baisse des couts en externalisant la prod dans des pays à faibles cout de main d’oeuvre : la baisse des prix qui en a resulté a permis de maintenir l’illusion d’un maintien du niveau de vie
L’ecran de fumée se dissipe aujourd’hui : la mondialisation s’avere deletere, ce modele ayant un cout environnemental démesuré. Le perte de niveau de vie apparait alors : on a des salaires extremement bas, un cout de la vie très élevé, on a bousillé toutes notre industrie pour maintenir l’ecran de fumée pendant toutes ces années, et là on est à poil alors que le temps se gate...
Si les salaires prennent 2%par an mais que l’inflation se situe à 6,on perd 4 point par an par année qui s’ecoule... Ca n’est donc que le debut du probleme...