La mondialisation : le processus qui décrédibilise l’écologie gauchiste
Rendez-vous à un dîner chez vos amis et observez. Prêtez attention à chaque objet, chaque ustensile, chaque jouet qui vous entoure et qui remplit la pièce : vous les reconnaîtrez.
Les tracteurs en plastique, les meubles IKEA brinquebalants provenant de Chine, les consoles japonaises devenues inutilisables, les chaises de jardin blanches en résine : tout s’empile, se superpose, s’accumule à en avoir un mal de tête et une pointe de déprime.
Notre goût pour la surconsommation couplé à l’incapacité française de produire à moindre coût nous contraint aujourd’hui à payer pour des produits venant de pays dont nous ne connaissons parfois même pas la culture. Une raison à tout cela : pouvoir finir le mois.
Grâce à une main d'œuvre moins chère, certaines entreprises implantées 8 000 kilomètres sont capables de produire, d'exporter et de vendre leurs produits à des prix ultra-compétitifs.
Une spirale infernale qui est devenue la principale cause du réchauffement climatique : en 2020, l’empreinte carbone est constituée pour moitié (49 %) d’émissions associées aux importations (France + DROM, Insee, Citepa).
Cette vérité reflète à quel point notre pays s’est désindustrialisé : les compétences de notre population active se sont affaiblies, ce qui explique, selon Patrick Artus, "les difficultés de recrutement et les difficultés de modernisation des entreprises" (Des économistes répondent aux populistes, Odile Jacob).
Nos entreprises ne sont donc plus capables de produire pour leur propre peuple.
Là sont les conséquences d'une mondialisation mal anticipée : “Sur l’ensemble de la période 1995-2001, les présomptions de délocalisation s’élèvent au total à 2,4 % des effectifs de l’industrie hors énergie, c’est-à-dire environ 3,9 millions de salariés” (Insee).
Or, s’affichant comme les défenseurs du pouvoir d’achat des Français, les partis politiques de gauche ne peuvent boycotter ces entreprises étrangères puisque leurs produits sont plébiscités par leurs électeurs. Ce sont grâce à ces entreprises qu'une grande partie des Français peuvent consommer suffisamment. Seulement, ce sont ces mêmes entreprises implantées au bout du monde qui dégradent notre planète.
Comment certains partis de gauche peuvent se déclarer "verts" sans condamner cette surconsommation à l'origine du dérèglement climatique ? Faut-il réprimer le consommateur ou le producteur ?
La gauche a fait le choix de ne réprimer personne : de rester dans une sorte de compromis.
Un compromis rempli de mesures qui ont le don d’insupporter et de paralyser notre peuple : roulez à l'électrique, chauffez à 19 °C, rationalisez vos kilomètres…
Tout cela nous montre à quel point l'écologie menée par la gauche reste un sujet tierce, un sujet qui apporte tellement de conséquences qu'aucun des candidats n'ose vraiment le prendre au sérieux car le prendre au sérieux ce serait réduire massivement les importations et donc empêcher les ménages de surconsommer.
Voilà la raison pour laquelle l’écologie de gauche est malsaine, mensongère et dangereuse, voilà la raison pour laquelle Bruno Retailleau (Président des Républicains au Sénat) disait dans son discours du 19 septembre 2022 : "l'écologie est de droite”.
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