Bonjour
Doume65,
Je
n’ai pas plus d’appétence que vous pour cette affirmation
européiste revendiquée dès 2010 dans ce sigle à l’initiative de
Daniel Cohn-Bendit et - les mêmes causes produisant les mêmes
effets - je déplore également cette propension d’une majorité
d’inscrits à se couler dans les habits d’un parti respectable
soit-disant apte à gouverner en suivant la dérive néo-libérale
adoptée (mais non revendiquée) par le parti socialiste.
Mais
je me méfie des généralisations hâtives et ne rangerais pas comme
l’auteur de l’article toutes les sensibilités écologistes sous
le même chapeau (exemple de jugement à l’emporte-pièce :
la gauche écologique ne pouvant être que péjorativement gauchiste,
donc irresponsable), et il me semble que si les écolos ont parfois
bénéficié de strapontins au gouvernement, ils n’ont jamais été
véritablement aux manettes.
C’est
toujours cette sempiternelle recherche de boucs émissaires :
les « boomers » (simples citoyens et non l’oligarchie
censée nous représenter) subjugués par la sur-consommation
seraient soi-disant seuls comptables des destructions opérées par
la mondialisation des échanges, comme si après la publication du
rapport du Club de Rome en 1972 (encore de dangereux gauchistes !) une
bifurcation vers une autre forme de développement n’avait pas été
possible.
La
question qui se pose est donc celle du choix (ou mode de
désignation) de nos représentants, et qu’un étudiant en école
de commerce, futur participant de ces classes dirigeantes qui nous
ont conduit au merdier actuel, nous indique comment distinguer entre
la bonne et la mauvaise écologie, c’est comment dire, un poil
irritant !