@Jean-Luc Picard-Bachelerie
Bonjour.
Tout d’abord « Un monde fini », c’est vrai que c’est une expression que nous entendons de plus en plus, dont beaucoup se servent aussi pour développer leur théorie « catastrophique ».
Pour moi, ces mots, démontrent seulement l’inconséquence de l’humanité au regard de la planète. Si incontestablement, son influence est devenue « néfaste », elle n’en reste pas moins une entité très fragile, allant presque à dire, de plus en plus fragile.
Sur le plan de l’histoire de la planète, sa durée est infinitésimale.
Alors évoquer un monde fini ! Est un non sens, pour caractériser la fin d’un modèle civilisationnel.
Mais ça, personne semble y croire, ou est dans le déni intégral. Un monde fini, ne serait réellement que la fin d’une très grande partie de l’humanité, un peu comme l’extinction d’une espèce prédatrice en manque de proies.
La définition de la proie, depuis le début de l’ère de l’industrialisation, sont les « énergies » fossiles. Donc ces dernières, qualifiées d’inépuisables lors de leur découverte à l’époque, ce qui était une idéologie concevable au regard de leur utilisation, ne le sont plus depuis déja plusieurs décennies.
Ce fait physiquement inéluctable, aurait dû en son temps entraîner un « ralentissement », mais ce n’a pas été le cas, ni encore aujourd’hui puisqu’au devant de dernier, le mot « croissance » est toujours de vigueur.
Croître alors que ce qui nous le permet décroît est pour moi une interrogation, tenant plus d’une prophétie ou d’un boniment de camelot.
Concernant une énergie, vous avez abordé le sujet de l’uranium, qui bien sûr est une matière fossile, seulement actuellement, devant la disparition des autres affectées à la même production, elle va devenir indispensable.
Elle à le mérite tout de même d’avoir pour elle un ratio poids/énergie produite favorable. Si certes elles est « polluante » lors de sa fabrication tout comme les autres, sa « pollution » pendant sont utilisation est ridicule au regard des autres.
Reste le problème des déchets, qui sont désormais le seul argumentaire de ses détracteurs, brandissant une dangerosité extrême et une durée de vie qui l’est tout autant. Ce que j’adore dans ces discours, ce sont les projections à très long terme formulées par des personnes qui n’arrivent même pas elle même à projeter leur vie dans une échelle de temps raisonnable.
La fin des énergies fossiles, fait peur !
Qu’allons nous devenir ? Nul n’est besoin d’avoir fait de grandes écoles, pour comprendre que ce nous allons redevenir était ce que nous étions à un moment de l’histoire de l’humanité. Peut être un cran au dessus, grâce à l’ingéniosité humaine, mais certainement plus ce que nous sommes.
Malgré que nous n’en connaissions pas le réellement le « stock », la fin des énergies fossiles ne va pas arriver du jour au lendemain, la disparition sera progressive, lente mais inéluctable. Débutera et c’est déjà le cas une réduction d’utilisation de ces dernières. Non pas pour comme il est dit « pour le bien de la planète », mais pour une préservation maximale en durée du modèle économique, en attendant d’en trouver une substitution.
La grande question est de savoir QUAND ?
L’épuisement est acté, l’extraction croissante, bien malin celui qui pourra émettre une échéance....
Qui à le plus à perdre dans l’affaire ?
Les Pays dit « développés » seulement, pour les autres ce sera un simple retour en arrière, revenir à l’étape d’avant, regardant avec étonnement, ce qui était le modèle à suivre, à devenir, s’effondrer inexorablement.
Peut être que l’arrière petit fils d’un courtier aura les mains plus calleuses que son aïeul dans quelques décennies.
Les fêtes de villages lors des moissons reprendrons tout leur sens, au soir venu des gens regardons longuement les ailes des moulins tourner, tout en contemplant le ciel. Tandis que Paul et Louis travaillerons d’arrache pied au tissage des sacs pour accueillir les grains et la farine. (Extrait des visions non avouées de la pensée écologiste que nous connaissons....) :_))