@Jean-Luc Picard-Bachelerie
Bonjour,
Je ne suis ni pour ni contre le « Nucléaire ».
Comme certain, je pense que c’est la seule énergie alternative raisonnable pour envisager une transition. Mais, pour discuter raisonnablement du sujet, il faut pour cela dépassionner le débat, oublier toutes les idéologies, ne voir que les faits.
Hors ce débat souhaitable selon moi, ne peut avoir lieu, tant que le mot « TRANSITION » sera employé à tort et à travers. Mais revenons au sujet.
Les déchets issus du nucléaire ont une durée de vie, incontestablement longue.
« Mais alors, comment dans un tel monde gérer de tels déchets dont un jour, l’existence sera oubliée tout en subissant leurs méfaits ? »
Je comprends parfaitement votre inquiétude, qui est double en fait. Actuellement nous produisons une masse X de déchets radioactif, il est très clair, que si le modèle de vie (société de consommation outrancière) perdure, le X va rapidement devenir de plus en plus important, trop important et sera très mal géré comme d’habitude.
Techniquement, la seule solution « raisonnable », est l’enfouissement à forte profondeur (avec évidemment, toutes mesures d’impacts de réalisées), non pas que l’on veuille l’oublier, mais c’est que là, ou si il y a résurgence d’un éventuel effet néfaste, il sera le moins nocif.
N’oublions pas que la radioactivité est assez présente naturellement partout sur Terre, Mais, certes il sera créé une sorte de « Point chaud ».
Bien sûr, si il y a problème, cela pourrait créer une zone « invivable » pour l’humain.
Ce qui en soit est un faux problème, car si l’on est raisonnable, il suffit de créer un territoire non-aedificandi. Il existe déja des zones identiques dans notre Pays, dues aux effets de la première guerre mondiale et ces dernières vont encore perdurer pendant pas mal de décennies, sans que finalement cela ne gène personne.
Bon, soyons raisonnable, aujourd’hui l’humain créé des zones invivables partout sur la planète et les méfaits engendrés par l’évolution industrielle, ont des conséquences à très long terme, dont personne ne sait aujourd’hui leur portée, ou personne ne veux le savoir plutôt.
Comme je l’ait écrit dans mon billet précédent, il faut bien considérer la masse produite, ne pas se concentrer sur leur durabilité mais leur masse et le problème devient tout autre. Devient gérable en fait.
Il est quand même à noter qu’aujourd’hui après presque 70 d’exploitation du nucléaire civil, les déchets produits, n’ont jamais été à la source de pollution pour l’humain, je vous l’accorde ils peuvent le devenir. En effet les modes de gestion des années 60 si sérieux étaient-ils, sont sûrement moins « fiables » qu’aujourd’hui, évolution oblige.
L’énergie sans déchets n’existe pas, hélas, les énergies alternatives d’aujourd’hui, appelées outrancièrement renouvelables en génèrent. La déconstruction de l’éolien et du solaire débute seulement, et nous voyons les problèmes que cela procure, pour qui veux bien s’y intéresser. C’est que médiatiquement, il est volontairement passé sous silence.
Pour conclure, le « nucléaire » est une alternative sensée, pour permettre la « transition » humaine de l’état d’inconséquence à raisonnable. Nous ne pouvons plus nous permettre de vivre énergétiquement de la même façon, qu’elle que soit la source de l’énergie.
Le savoir, le « génie » humain, n’a toujours pas la capacité de produire une énergie propre qui satisferait à son mode de vie actuel et surtout future.
Alors c’est inéluctable, que nous allons retourner vers un passé pas si lointain, il sera chantant pour certains et moins pour d’autres, cela sera comme ça au début, car après des générations.....
PS ;
J’ai bien aimé l’épisode Jeanne Calmant.....C’est exactement ce que la société actuelle fait croire, la singularité qui devient une généralité. Il n’y a pas que mémé Calmant qui entre dans l’espérance de vie, il y a beaucoup d’autres facteurs qui sont pris en compte venant relever faussement cette dernière.
Et puis franchement, vivre comme Mme CALMANT !!! Il y a aujourd’hui des tas de Mme Calmant qui vivent dans des conditions très largement plus défavorables, pour ne pas dire scandaleuses. Je ne trouve pas que cela soit flatteur de vivre plus longtemps dans les conditions actuelles...
Mais c’est un autre sujet.