@Jean-Luc Picard-Bachelerie
vous êtes vraiment naïve et vous oubliez tout bonnement toute la misère que génère le capitalisme libéral
Mais je n’oublie rien du tout, je suis parfaitement consciente de ce qui se produit, je le condamne et je vous dis que ce n’est pas le fait du néo-libéralisme qui prône le laisser-faire au contraire des politiques dirigistes comme celle menées par Macron. Vous me parlez de Lippmann, vous le qualifiez de néo-libéral alors que cet homme renie et combat le laisser-faire, laisser-passer. Si cet homme incarne pour vous le libéralisme, alors d’accord, nous sommes deux à haïr du plus profonds de notre cœur le libéralisme. Mais auquel cas, il va falloir inventer un nouveau mot pour qualifier ceux qui comme moi défendent encore et toujours le laisser-faire, la non-intervention de l’état dans le jeu économique, sinon simplement pour y faire la police et s’assurer qu’aucun des acteurs n’abuse de sa position pour saper le jeu à son avantage. Car voilà ce qu’est le néo-libéralisme dans son essence ! Et si vous regardiez honnêtement ce que fait Macron, vous devriez comme moi admettre que ça n’est pas du néo-libéralisme. C’est du néo-libéralisme mâtiné de dirigisme ! M. Macron se félicite que grâce à son bouclier tarifaire, la France affiche un taux d’inflation les plus bas d’Europe. Il nous dit : Voyez, je suis libéral, mais je sais intervenir dans le jeu économique quand il le faut, je ne suis pas un fanatique du laisser-faire. Sauf que, s’il n’était pas intervenu préalablement dans le jeu économique pour forcer des politiques énergétiques aberrantes, nous ne manquerions pas d’énergie, nous n’aurions pas eu besoin de son bouclier tarifaire et la situation serait encore meilleure !!! Je suis une libérale, ça signifie que je ne veux imposer aucune idéologie à personne et encore moins que quiconque m’impose la sienne. Le libéralisme, c’est le lasser-faire un modèle où l’État se contente de s’assurer que le jeu économique se fait librement sans que personne n’abuse de sa position. Et ce qu’il advient, si certains produits ou idées émergent, disparaissent ou progressent, ce n’est pas votre fait, ce n’est pas mon fait, ce n’est le fait de personne, c’est le fait du libre jeu, non seulement économique mais politique. C’est un jeu où l’État se borne à être le garant des libertés individuelles et de leur strict respect. De cette façon on n’impose aucune idéologie à personne. Nous n’avons aucun maître, car notre devenir est réparti entre nos mains à tous.