@Jean-Luc Picard-Bachelerie
a cause de la crise de 1929 est le laisser-faire et non l’interventionnisme d’Etat.
La question fait encore débat au sein de la famille libérale, c’est vous dire si nous ressemblons à ce groupe de factieux parfaitement uni qui travaillerai de concert à son projet de destruction de la démocratie. Alors vous dites que le communisme sans libéralisme ne peut pas fonctionner. En fait, c’est l’inverse. Les théoriciens l’ont démontré, Gorbatchev l’a prouvé, les Chinois l’ont confirmé, le doute n’est plus permis.
Concernant le meilleur moyen pour faire travailler des humains, les deux moteurs altruistes et égoïstes sont indispensables. Aucun des deux n’est à lui seul suffisant pour permettre à l’humain de s’épanouir en société. Mais ce qui est important de comprendre, et ça été en partie l’objet de travaux que j’ai réalisé pour un think tank américain, dont le condensé ci-dessus n’est qu’un fragment, c’est que dès lors que nous avons su comprendre l’erreur initiale du communisme et le fait qu’il ne pouvait finalement exister hors de sa forme stalinienne, nous pouvons aussi réaliser que tout effort pour contrôler, réduire ou encadrer de quelque façon le fonctionnement du moteur égoïste, reviendra à répéter les mêmes erreurs et affronter les mêmes conséquences, à savoir qu’inéluctablement, nous serons contraints de ressortir le bâton stalinien, autrement dit, restaurer la dictature. Toutes les initiatives qui d’une façon ou d’une autre viseront à encadrer le fonctionnement du moteur égoïste, si louables que puissent être leurs prémisses, finiront immanquablement dans l’autoritarisme. Il n’y a pas de voie qui puisse préserver nos libertés, autre que le capitalisme. Ceux qui travaillent à la perte de la démocratie, ce ne sont pas les capitalistes !