@Jean-Luc Picard-Bachelerie
le (...) capitalisme libéral dont la philosophie relève de la loi du plus fort.
Ooooh parce qu’à l’inverse, il y aurait de la bienveillance dans le principe de survie du plus apte, un cœur qui bat et s’émeut dans la nature.
D’ailleurs cette chère mère nature pleure les dinosaures comme des fils, à n’en pas douter, ouais !
Assez de bêtises ! Je vous ai déjà précisément expliqué pourquoi ce n’était pas moi mais vous qui constituiez une menace pour la liberté en ce monde. Je vais à présent vous montrer que ce n’est pas moi mais encore une fois vous-même qui faites peser une menace contre la vie sur terre.
Vous dites que l’homme a tout ce qu’il lui faut sur terre, c’est faux. Il est dans une impasse évolutive. S’il augmente sa population, il meurt, s’il la maintient, il meurt et s’il laisse sa population s’effondrer, il s’éteint à petit feu comme nombre d’espèces avant lui. Alors on parle du réchauffement climatique, mais encore faut-il dire pour qui celui-ci est un danger. Pour l’homme et son confort, assurément, pour la nature, clairement non, car elle a connu pire. La période est même un peu frisquette à l’échelle de son existence. Ce qui menace la vie et est la cause de l’actuelle extinction de masse, c’est nous. Par le simple fait d’exister de vivre et nous nourrir. Nous avons pris une place trop grande, il n’y en a plus assez pour les autres espèces, elles s’éteignent. Nous maintenir à ce stade ou croître davantage, c’est la destruction assurée du vivant et la nôtre (impasse évolutive). Mais pire, nous savons que si la vie a pu se maintenir aussi longtemps sur terre, s’est grâce à sa faculté de s’adapter. Or nous, espèce intelligente, nous imposons au monde, du seul fait de ce que nous sommes, un rythme de changements auquel la vie n’a strictement aucune chance de pouvoir s’adapter. Nous comptons le temps en années, la vie en millions d’années. Sans possibilité de s’adapter, elle ne peut pas survivre. C’est impossible ! Notre seule existence sur la Terre, la condamne inexorablement.
Alors vous croyez qu’il y à un cœur plus généreux dans les lois de la nature que dans celles du marché, eh bien non. Soit nous comprenons le message et nous débarrassons le plancher, soit nous crevons ici. Si l’oisillons ne sort pas de l’œuf, il clamse, fin de l’histoire. La population humaine va bientôt entrer en phase de déclin démographique général (hormis l’Afrique), ça veut dire que le compte à rebours est maintenant lancé. Il faut partir et, dans les siècles qui viennent, nous allons partir ou nous allons tous mourir, mais si croyez que l’humanité fera de vieux jours ici, vous planez !