@lecoindubonsens
Oui, sauf que ceux qui pourraient et devraient faire la pédagogie du changement collectif ne le peuvent ni le veulent, car ils défendraient des intérêts collectifs qui sont opposés à leur intérêt personnel (ou celui de ceux qui les ont mis en « tête de gondole ») et pas crédibles pour un sou s’ils s’y essayaient.
Il est enfantin de décrire un monde beaucoup plus paisible et soutenable dans la durée que celui que nous devons supporter notre vie entière.
Coopération, dialogue, prise en compte des lois physiques et acceptation de nos limites si nous ne voulons pas vivre à terme dans un dépotoir ou une cour des miracles.
Mais nous avons laissé se créer des intérêts particuliers qui vont à rebours de ces grands objectifs et tiennent les manettes ou ceux les manipulant.
Il nous faudra trouver un équilibre entre l’intérêt collectif de la biosphère, celle de l’humanité, celui des entités nationales et celui de la libre entreprise et de la liberté individuelle et nous en sommes très loin.
Quelque chose d’aussi simple que le végétarisme (au sens large) résoudrait énormément de problèmes environnementaux, énergétiques, celui de la ressource en eau, mais nous sommes infoutus d’en faire une pédagogie non punitive.
Nous pouvons nous offrir le droit de tuer tout être vivant pour le manger, quand nous sommes dix millions sur Terre. A 8 milliard c’est une recette de suicide collectif et pourtant nous le faisons.
Il va falloir nous réinventer un « mythe collectif » qui ne sera pas « croissez et multipliez » avec un chèque en blanc signé par un personnage imaginaire.
Nous valons mieux que ça, j’espère...