Il y a un aspect à prendre en considération. c’est la différence fondamentale entre abréger la vie d’une personne en situation ultime (souffrance et irréversibilité) qui est d’ordre médical, et l’anticipation par suicide assisté qui est d’ordre personnel.
Le point 12 de l’article cite ceux qui vont dans un pays étranger, c’est alors le suicide assisté et non l’euthanasie en phase ultime (je n’aime du reste pas l’argument manipulatoire selon lequel les riches ont les moyens de le faire à l’étranger et les pauvres ne peuvent pas, car alors ça va s’appliquer à la GPA et tout ce qui est permis quelque part devrait ipso facto être permis chez nous).
Si une législation d’autorisation du suicide assisté devait être mise en place, ce devrait être séparée de celle sur l’euthanasie en phase ultime, et la mise en oeuvre ne pas être effectuée par l’institution médicale (hôpital, médecin traitant) car c’est contraire à sa finalité, mais un cadre spécifique (associatif par exemple). En outre il faudrait ’’borner’’ bien plus restrictivement qu’en Belgique les cas de recours, des abus sont dénoncés. Je pense qu’il faut dépénaliser l’aide au suicide de manière générale, dès lors qu’il est établi qu’il n’y a pas eu incitation.