’’...l’OTAN en Europe, et même si l’Ukraine n’en faisait pas partie, la
promesse de son intégration aurait dû faire reculer tout adversaire, y
compris la Russie’’
Non, c’est l’exact contraire, Poutine refusait fermement l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, or les perspectives de cette adhésion se confirmaient, il a donc a attaqué préventivement avant que le processus d’adhésion ne soit engagé.
C’est pour ça qu’il ne s’est pas contenté d’annexer le seul Donbass, il lui fallait
-Soit mettre l’Ukraine sous la suzeraineté russe (c’est ce qu’il entendait par ’’dénazifier’’), avec les chars autour de Kiev au début de l’’opération spéciale’’,
-Soit assurer un glacis en annexant la continuité territoriale jusqu’à la Crimée. Contrôler la cote de la Mer Noire (Odessa) aurait été un bonus, mais moins impératif.
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La guerre n’était pas dans l’intention des yankees, mais de restreindre la zone d’influence russe en attirant les pays alentour dans leur giron (par influençage, subornation, manipulation...), et se consacrer alors à l’Asie/Pacifique considéré comme plus grand risque de menace future.
La guerre n’étant pas de leur initiative, les ’’occidentaux’’ n’étaient préparés ni aux sanctions qui ont été improvisées de manière désordonnée et nuisible à leur intérêt, ni à la nature de l’assistance en armement à l’Ukraine, disparate, chaque pays fournissant une partie de ses arsenaux, avec une sorte d’émulation pour être bien vu de Zélenski (qui est devenu plutôt le marionnettiste que la marionnette). Les occidentaux se sentent responsables d’avoir entrainé l’Ukraine dans un traquenard, ayant sous estimé la détermination de la Russie, et font assaut de zèle pour les soutenir) ; Mais il y a comme une certaine lassitude, et la crainte que Zélenski les entraine dans une guerre mondiale, comme avec ses déclarations suite à l’« incident » en Pologne, où il va se mordre la langue.