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Commentaire de Christophe

sur La répression continue en Russie : un nouvel opposant emprisonné...


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Christophe 17 décembre 2022 00:26

@Lynwec
En effet la catégorisation en négationniste est quelque chose d’assez troublant.

Prenons l’exemple des crétins de l’assemblée européenne qui reconnaissent l’Holodomor comme un génocide russe envers les ukrainiens.

Aujourd’hui, il serait interdit de dire le contraire, pourtant, les historiens sont loin d’être d’accord. Si je prends le plus grand historien de l’agriculture mondiale, l’américain Mark Tauger, dont la spécialité est l’URSS, il a écrit un livre très intéressant en s’appuyant sur les archives de l’URSS.

Dans son ouvrage Famine et transformation agricole en URSS, lorsqu’il aborde l’Holodomor, il écrit La thèse conspirationniste qui attribue au régime soviétique la volonté de tuer par la faim les nationalistes ukrainiens est contestable. Contrairement à ce que disent certains auteurs sans référence pour appuyer leurs propos, le régime soviétique a réduit ses exportations de blé et distribué des millions de tonnes de vivres à partir de ses réserves pour contrer la famine, ce qui invalide l’image d’une famine artificiellement créée. De plus, la famine ne se limitait pas à l’Ukraine, mais a touché pratiquement toute l’Union soviétique et elle résultait d’abord d’une série de catastrophes naturelles qui ont diminué considérablement les récoltes.
Les régions touchées par cette grande famine furent le centre et l’est de l’Ukraine, le Sud de la Biélorussie, les rives de la Volga, la région des terres noires du Centre de la Russie, les régions des cosaques du Don et du Kouban, le Caucase du Nord, le nord du Kazakhstan, le sud de l’Oural et la Sibérie occidentale. Ce qui infirme totalement une mesure exclusivement contre l’Ukraine.

Finalement on arrive dans une impasse ou des politiques incultes imposent des faits historiques qui sont peut-être admis dans la pensée commune mais ne reposent sur aucun fait historique.

Pour ceux qui ne le savent pas, l’Holodomor est une création des nazis ukrainiens qui ont, avec des moyens anglo-saxons, réécrit l’histoire pour mettre en évidence que l’OUN et l’UPA sont le résultat de cette répression ; cette réécriture étant faite par une université canadienne tenue par l’UCC, réceptacle des membres de la Waffen SS Galicie. Seul souci pour eux, l’OUN a été créé en 1929 avec son siège en Italie sous la protection de Mussolini et la grande famine a eu lieu dans l’hiver 1931/1932, donc après. L’histoire plus sérieuse met en évidence la défense des propriétaire terriens ukrainiens contre la collectivisation en employant les armes avec le support de l’OUN, ce qui fût un échec pour les nazis ukrainiens de cette époque. C’est en 1933 qu’ils se sont mis au service du régime hitlérien en prévision des crimes de masse qu’ils perpétueront en Ukraine et en Pologne.

D’ailleurs pour l’anecdote le grand père de la vice première ministre canadienne d’aujourd’hui tenait le journal les nouvelles de Cracovie (Pologne, journal spolié à un propriétaire juif) pour faire les éloges pendant 5 ans de l’extermination des juifs et la lutte contre les bolchéviques.


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