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Commentaire de Christophe

sur La répression continue en Russie : un nouvel opposant emprisonné...


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Christophe 17 décembre 2022 13:44

@Bouygues/Bolloré:2 mamelles de Tel-Aviv

quand je sais le mal que nous avons eu à faire reconnaitre la réalité du génocide des Arméniens, je suis tenté de penser que des éléments sérieux ont été réunis pour la réalité Holodomor...

Pas du tout, seuls les historiens peuvent trancher sur la question et cet Holodomor bien que la famine eût existée, n’a jamais été ni volontaire ni centrée sur l’Ukraine.

Quand on lit l’ouvrage de l’historien américain Mark Tauger, Famine et transformation agricole en URSS, il prouve par les écrits des archives de l’ex-URSS que l’Holodomor est une théorie complotiste : Quant à la thèse conspirationniste qui attribue au régime soviétique la volonté de tuer par la faim les nationalistes ukrainiens, les recherches de Mark Tauger, historien reconnu de l’agriculture russe et auteur d’une histoire mondiale de l’agriculture, conteste cette interprétation trop largement répandue et véhiculée notamment par Robert Conquest et Timothy Snyder. Contrairement à ce que disent ces auteurs, le régime a réduit ses exportations de blé et distribué des millions de tonnes de vivres à partir de ses réserves pour contrer la famine, ce qui invalide l’image d’une famine artificiellement créée. De plus, la famine ne se limitait pas à l’Ukraine, mais a touché pratiquement toute l’Union soviétique et elle résultait d’abord d’une série de catastrophes naturelles qui ont diminué considérablement les récoltes.

Tout coïncide dans le sens d’un complot des anciens nazis ukrainiens réfugiés au Canada qui ont été financé par les anglo-saxons pour réécrire l’histoire ; principalement effacer leur historique nazi en atténuant leur attachement viscéral à l’épuration meurtrière qu’ils ont pratiqué avec l’Allemagne. Les anglo-saxons, dans leur lutte anticommuniste, ont financé ces nazis et leurs descendants pour lutter contre l’URSS puis la Russie ; ils ont même financé une université pour ces gens afin de leur donner un support acceptable pour cacher leur négationnisme. Le but étant d’amoindrir la tendance nazie, des grandes démocraties peuvent-elles supporter, aider et financer des nazis pour leurs propres fins ? L’aspect négatif devait être atténué voir disparaître. L’Holodomor est aujourd’hui présenté comme le point d’origine de la création de l’OUN et de l’UPA. Cependant, l’histoire est aussi une question de dates ; Création de l’OUN, 1929 sous la protection de Mussolini en Italie et Holodomor (grande famine soviétique) 1931/1932. Un fait dans le futur ne peut être à l’origine de la création de ces groupes nazis.

Les canadiens qui ont accueilli la Waffen SS Galicie ont en fait reçu une diaspora ukrainienne anti russe mais qui n’était pas du tout nazie, c’était un mouvement de résistance contre l’Holodomor qui ont ensuite eu l’opportunité de se venger en s’alliant aux nazis allemands. Cette théorie réécrite de l’histoire ne tient pas à l’épreuve des faits. Depuis 1929, l’OUN préconise l’épuration ethnique, l’extermination des juifs et des bolchéviques sous prétexte d’un complot judéo-bolchévique ; tous les stigmates du nazisme avant le IIIème Reich qu’il ont soutenu dès 1933.

Lors d’un entretien, la vice première ministre canadienne, Chrystia Freeland, a écrit en 2015, dans un article intitulé Le grand mensonge de Poutine elle a abordé son histoire en ces termes : Mes grands-parents maternels ont fui l’Ukraine occidentale après qu’Hitler et Staline ont signé leur pacte de non-agression en 1939. Ils n’ont jamais osé y retourner, mais ils sont restés en contact étroit avec leurs frères et sœurs et leurs familles, qui sont restés sur place. Pour le reste de leur vie, mes grands-parents se sont considérés comme des exilés politiques ayant la responsabilité de maintenir en vie l’idée d’une Ukraine indépendante, qui avait existé pour la dernière fois, brièvement, pendant et après le chaos de la révolution russe de 1917. Ce rêve a persisté jusqu’à la génération suivante, et dans certains cas jusqu’à la génération d’après.

En fait le grand-père maternel de Freeland, Mykhailo Chomiak, était un collaborateur nazi influent et grassement récompensé. Pendant cinq ans, du début de 1940 aux premiers mois de 1945, il a édité le seul journal en langue ukrainienne de la Pologne occupée par les nazis. Krakivs’ki Visti (Nouvelles de Cracovie) faisait l’éloge d’Adolph Hitler, célébrait la guerre d’extermination nazie contre l’Union soviétique, encourageait la haine envers les Juifs et encourageait la formation de la division ukrainienne ou « division Galicie » de la Waffen SS. Il était imprimé sur une presse volée à un Juif qui a péri dans un camp de la mort nazi.

Les mensonges politiquement motivés sont pour moi douteux.


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