Peut-être que Macron aurait la possibilité (prérogative) de faire intervenir l’armée française à l’étranger (les professionnels) — ce que l’on appelle OPEX (Opérations Extérieurs) depuis la modification de l’article 35 de la Constitution en 2008, mais pas au point de décréter une mobilisation générale sans l’aval du Parlement.
Espérons qu’un certain nombre de généraux dans l’État Major ont encore la tête sur les épaules, car Macron est cocaïné, ça se voit comme le nez au milieu du visage ! sa place devrait être à Sainte-Anne
Réforme de la Constitution ...
Les parlementaires et les sénateurs réunis en congrès
le 21 juillet 2008 par Nicolas Sarkozy pour voter la réforme de la
constitution en ont encore fait l’éclatante démonstration. Jugeant
inopportun de déranger avec un référendum des Français trop occupés à
polluer les plages du Midi, ces messieurs de l’UMP et leurs vassaux ont
revu entre eux les règles du jeu, notamment en ce qui concerne
l’intervention des forces armées (donc la guerre). A cet égard, leur
principal fait d’arme a été de remplacer l’article suivant :
Art. 35. - La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement [1].
Par celui-ci :
Art. 35 : Le gouvernement « informe le
Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à
l’étranger » dans les « trois jours après le début de l’intervention ».
« Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun
vote. Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le
gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. »
Autrement dit, grâce à la réforme de la constitution, le gouvernement
peut décider unilatéralement d’entrer en guerre et mettre le Parlement
devant le fait accompli…