Bonjour
Xavier Rouard,
Merci
pour cet excellent Article clairement basé sur un travail
considérable tant en profondeur qu’en étendue, de par son approche
multidisciplinaire.
Dans
mes recherches pour essayer de comprendre le monde qui nous entoure,
je tombe généralement sur des chercheurs extrêmement pointus sur
tel ou tel sujet, à l’intérieur de tel ou tel domaine. Et
l’accmulation de ces savoirs ponctuels donne un sentiment de grannd
patchwork de connaissances où le gros du travail (et dirais-je du
génie) est de relever les liens entre ces masses d’informations,
puis d’en tirer des conclusions corroborées dans différentes
disciplines.
Peu
ont le courage, le temps, et la capacité de se confronter à telle
tâche. Et je pense qu’il est important de souligner cet aspect dans
vos productions. J’avais d’ailleurs eu l’occasion d’utiliser vos
travaux pour étayer telle ou telle intuition dans mes articles.
De
mes recherches, il ressort que la prononciation du dieu Yahweh était
Yahwah ou Jâwa. Alors que l’écriture officielle est Yahweh. Vous
dites :
<
la
racine wa
peut aussi être trouvée dans des noms de Dieux comme Dewa, Siwa ou
Yahweh
>
Il
est notoire que Friedrich Delitzsch était convaincu que ce dieu
était originaire du fin fond de la Mésopotamie, à une date fort
ancienne, incompatible avec les écrits bibliques...
Or,
j’avais noté que la transcription d’une des deux tablettes de sa
trouvaille montrait deux phonogrammes écrits en cunéiforme sumérien qu’il
lisait ’’Yah wè".
Or,
j’ai retrouvé ces mêmes deux phonogrammes sumériens sur un document
Hittite
(bas de la colonne de gauche) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cun%C3%A9iforme#/media/Fichier:Hitite_cuneiform_kv.png
Le
nom de ce dieu se lisait donc bien Ya-wa.
Ce que votre analyse semble également confirmer.
Votre
Article souligne aussi l’importance chez nous en Europe des flux linguistiques provenant
des régions venant des lointaines régions des montagnes de Zagros
et au-delà. Cela me rappelle des recherches génétiques faites sur
le corps conservé dans la tourbe au Nord de l’Europe, qui avait permis de dire que la
jeune personne avait une peau très foncée. Ce qui correspond a ces
populations dravidiennes : la langue n’est pas venue toute seule...