@paparazzo
La question des ’’cas positifs’’ pouvait être pertinente au tout début pour déceler les premiers porteurs du virus non (ou non-encore) symptomatiques venus de régions du monde où est apparue la maladie, ou encore dans les tout premiers foyers où la maladie s’est manifestée dans le pays pour tenter de cantonner l’épidémie. Mais il n’y avait alors pas assez de dispositifs de dépistage et les labos d’analyse n’étaient pas prêts.

Dès qu’il est apparu que la maladie s’est répandue sur quasiment tout le territoire (dès fin mars 2020), le dépistage préventif massif n’a plus servi à rien. Seuls alors les malades symptomatiques auraient pu être concerné par un dépistage (avec un coefficient d’amplification raisonnable) afin d’identifier s’il s’agissait bien de cette maladie, mais encore fallait-il alors que ça serve à appliquer un traitement adéquat (ce qu’a proposé notamment Didier Raoult). Notons que le suivi de l’intensité épidémique au niveau national ne nécessite pas de dépistage massif en population, mais se serait satisfait d’un échantillonnage hebdomadaire. On aurait économisé des milliards qui ont creusé la dette.

Les doses de vaccin ’’fournies’’ par des pays du G7 et associés sont vraiment des ’’dons’’, il y avait un mécanisme de financement (dispositif covax), et les labos ont justement cherché à ne pas livrer directement dans ce cadre. Le côté ’’intéressé’’ était de faire régresser globalement la maladie dans le monde et éviter de nouveaux variants (ce qui a été utopique pour ce type de maladie). Certains pays en ont profité pour refourguer des vaccins dont ils ne voulaient plus (dont Astrazénéca). La charité des ’’dames patronesses’’ de Brel !

Sur la question subsidiaire : qui paie les fournitures d’armes occidentales à l’Ukraine ? concernant les pays européens, c’est sensé être l’UE qui dédommage les pays qui envoient des armes, parfois il y a un deal de remplacement avec les américains (certains pays livrent des vieux coucous déclassés). Des fonds sont également alloués à l’Ukraine pour acheter ailleurs. Donc Kiev ne paiera rien, pas même avec la simple gratitude, car il n’est jamais satisfait.
(quand on dit que c’est l’UE qui paye, c’est donc les pays contributeurs -comme la France-, qui paient indirectement pour les autres). 

[Noter que pour sa part, la France avait remboursé la totalité des armes achetés à l’extérieur lors de la première guerre mondiale, même après que les indemnités dues par l’Allemagne aient été suspendues (elle n’a payé que 17% des réparations du traité de Versailles, chose peu connue). On s’est souvent fait avoir au cours de l’histoire