@Legestr glaz

Concernant les maladies cardio-respiratoires et la pollution, une excellente étude.

... " Les preuves disponibles sur les effets de la pollution de l’air ambiant sur les maladies cardiovasculaires (MCV) ont considérablement augmenté. Dans cette revue générale, nous avons résumé les données épidémiologiques actuelles issues de revues systématiques et de méta-analyses établissant un lien entre la pollution de l’air ambiant et les maladies cardiovasculaires, en mettant l’accent sur les différences géographiques et les sous-populations vulnérables.

Nous avons effectué une stratégie de recherche dans plusieurs bases de données, y compris des articles entre 2010 et le 31 janvier 2021. Nous avons effectué une évaluation de la qualité et évalué la force des preuves. Sur les 56 revues incluses, les critères de jugement les plus étudiés étaient les accidents vasculaires cérébraux (22 revues), la mortalité par MCV toutes causes confondues et la morbidité (19). Les preuves les plus solides ont été trouvées entre une exposition plus élevée à la pollution de l’air ambiant à court et à long terme et la mortalité et la morbidité cardiovasculaires toutes causes confondues, les accidents vasculaires cérébraux, la pression artérielle, et les cardiopathies ischémiques (CI).

Expositions à court terme aux particules <2,5 μm (PM2,5 ), <10 μm (PM 10 ) et les oxydes d’azote (NO x ) étaient systématiquement associés à des risques accrus d’hypertension et de déclenchement d’infarctus du myocarde (IM) et d’accident vasculaire cérébral (mortel et non mortel).

Expositions à long terme aux PM 2,5étaient largement associés à un risque accru d’athérosclérose, d’IM incident, d’hypertension, d’accident vasculaire cérébral incident et de mortalité par accident vasculaire cérébral.

Peu de revues ont évalué d’autres issues cardiovasculaires, notamment les arythmies, la fibrillation auriculaire ou l’insuffisance cardiaque, mais elles ont généralement fait état d’associations statistiques positives. Des associations plus fortes ont été trouvées dans les pays asiatiques et les sous-populations vulnérables, en particulier chez les personnes âgées, les patients cardiaques et les personnes ayant un poids plus élevé.

Conformément aux données expérimentales, cette revue globale complète a trouvé des preuves solides que des niveaux plus élevés de pollution de l’air ambiant augmentent le risque de maladies cardiovasculaires, en particulier la mortalité par maladies cardiovasculaires toutes causes confondues, les accidents vasculaires cérébraux et les cardiopathies ischémiques.

Ces résultats soulignent l’importance de réduire les niveaux alarmants de pollution de l’air dans le monde, en particulier en Asie, et parmi les sous-populations vulnérables.

Juin 2022 : Ambient air pollution and cardiovascular diseases : An umbrella review of systematic reviews and meta-analyses

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35138681/