@chat maigre
Merci.
Je viens de rédiger et de terminer un article sur l’origine des maladies respiratoires hivernales. Il est relativement détaillé et, sans doute, un peu long parce que toutes les explications doivent être posées. Je le relis et je le propose à la modération.
Point particulier. Les mécanismes de défense des voies respiratoires, supérieures et inférieures, opérationnels, sont importants pour se prémunir des attaques des agents pathogènes. Lorsque j’écris « agents pathogènes », je pense agents pathogènes et non « virus ».
Il se trouve que les diabétiques, les malades des coronaires, les hypertendus, les malades cardiaques, les obèses, ont la particularité de présenter un ASL (acronyme anglais pour liquide de surface des voies respiratoires) riche en glucose parce que, malheureusement, leur glycémie constamment élevée empêche l’organisme de moduler à la baisse la présence de glucose dans cet ASL. Je comprends bien que c’est assez « technique ». Ce « dysfonctionnement » nuit non seulement au bon fonctionnement de l’escalator mucociliaire mais, par ailleurs, « propose » aussi un « habitat » riche en glucose aux bactéries commensales qui se développent facilement à cet endroit. Le mécanisme de défense de première ligne des voies respiratoires est endommagé et ouvre la porte aux « invasions » d’agents pathogènes.
On peut trouver cette information dans l’étude scientifique ci-dessous (par exemple, mais ce n’est pas la seule à évoquer ce sujet).
« L’appauvrissement en glucose dans le liquide de surface des voies respiratoires est essentiel à la stérilité des voies respiratoires »
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3029092/
Court extrait : ... « Baker et al. [10]ont montré que la concentration de glucose dans l’ASL est augmentée chez les hyperglycémiques non diabétiques et diabétiques, et chez l’homme atteint de mucoviscidose (FK). Dans d’autres études, le même groupe a démontré que la détection de glucose dans les aspirations bronchiques de patients intubés était corrélée au risque d’infection à SARM et que le glucose dans les sécrétions nasales d’humains atteints de diabète lié à la mucoviscidose facilitait la croissance de Staphylococcus aureuset de Pseudomonas . aérugineux].
Le diabète sucré prédispose l’hôte aux infections bactériennes. De plus, l’hyperglycémie s’est avérée être un facteur de risque indépendant d’infections respiratoires. La surface lumineuse des épithéliums des voies respiratoires est recouverte d’une fine couche de liquide de surface des voies respiratoires (ASL) et est normalement stérile malgré une exposition constante aux bactéries. L’équilibre entre la croissance bactérienne et la destruction dans les voies respiratoires détermine le résultat de l’exposition aux bactéries inhalées ou aspirées : infection ou stérilité. »...