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Commentaire de Legestr glaz

sur Les fausses nouvelles en science


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Legestr glaz Legestr glaz 13 février 2023 18:04

@pipiou2

Comme je vois que vous êtes soucieux du fonctionnement de l’organisme humain, je me permets de vous transmettre ce contenu rudement intéressant. Vous m’en direz des nouvelles.

... "L’homme a dû, au cours de son histoire, faire face à de nombreux changements d’environnement. Il a en effet dû s’adapter à différents climats, différentes sources d’alimentation et également à différents microorganismes pathogènes. Depuis toujours, les espèces vivantes ont dû développer des mécanismes de défense certainement en priorité pour lutter contre ces microorganismes pathogènes. Progressivement s’est développée une immunité innée chez les eucaryotes depuis plus de 800 millions d’années tandis que chez les mammifères l’immunité adaptative faisait son apparition (450 millions d’années). L’homo sapiens a donc bénéficié de cette évolution lui permettant de se protéger des agressions responsables des pathologies dont la pathologie infectieuse en premier lieu.

En contact direct avec l’environnement atmosphérique, la peau, l’appareil respiratoire et certaines muqueuses sont des cibles privilégiées non seulement pour les organismes pathogènes mais pour les autres constituants de l’atmosphère. Si le rôle de l’immunité innée dans le contrôle des pathologies infectieuses est majeur et n’est plus à démontrer, le contrôle de la réaction de l’organisme à des stress extérieurs chimiques, physiques et à la pollution atmosphérique dans son ensemble par le système inné n’a pas encore été élucidé, malgré les travaux scientifiques réalisés récemment sur les mécanismes qui semblent prometteurs.

La question posée a été : existe-t-il des interactions entre l’exposition aux polluants ambiants de l’air et les microorganismes pathogènes en vue de modifier les réponses immunitaires respiratoires ? Si oui, peut-on supposer que ces réponses provoquées par les polluants atmosphériques sont soumises aux mêmes voies de signalisation dépendant des récepteurs Toll et NLR que les pathogènes ?

Avant d’aborder l’analyse des mécanismes fondamentaux, rappelons que de nombreuses études épidémiologiques ainsi que des expérimentations chez l’animal et chez l’homme in vitro et in vivo ont été effectuées pour montrer les effets de certains polluants sur les voies respiratoires.Citons, par exemple, l’effet adjuvant sur l’intensité de la réponse allergique aux allergènes inhalés et l’induction d’une réponse inflammatoire non spécifique des voies aériennes, (diesel, l’O3et NO2)ainsi qu’une inflammation chronique au niveau des bronches après exposition à l’ozone.

Les recherches actuelles analysent comment les polluants de l’air modifient les voies de signalisation dépendantes des TLR (Toll like receptor) et NLR (Nucleotide Oligomerization Domain-like receptors) et les réponses de défense de l’hôte dans le poumon. Les études .ont été focalisées sur les polluants suivants : les particules PM (particulate matter) dont la source majeure est le diésel, l’ozone, la fumée de cigarette et les nanoparticules.





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