@Eric F
Pas du tout. Mais, bien évidemment, dans toutes les parutions scientifiques, il faut indiquer le mot « virus » ou « viral » pour que l’étude puisse paraitre.
La vaccination reste un leurre. En effet, aujourd’hui il est démontré que c’est bien l’immunité de première ligne qui fait le travail à travers les TLR, les PAMP et les DAMP. Des TLR « spécifiques » aux particules polluantes ont été identifiés. Et ces récepteurs identifient les particules polluantes atmosphériques comme des agents pathogènes qu’il faut éliminer. Des processus spécifiques de défenses des voies respiratoires sont déclenchés lorsque les particules polluantes sont identifiées dans l’environnement des voies respiratoires.Et c’est heureux comme ça. Deux choses sont à prendre en considération : la masse des polluants en suspension dans l’air et la dimension des particules. Certaines conditions atmosphériques font que les particules s’agglomèrent (et deviennent plus grosses, moins dangereuses), d’autres conditions font qu’elles se disloquent (et deviennent plus petites, bien plus dangereuses). Actuellement les pouvoirs publics ne mesurent que la « quantité », malheureusement.
... « Le lien entre la pollution de l’air et les effets nocifs sur la santé pulmonaire est bien établi . Les normes nationales de qualité de l’air ambiant ont été renforcées pour protéger la santé humaine. Ces normes sont strictement appliquées sur la base de fortes associations entre les niveaux élevés de pollution de l’air et l’augmentation des visites aux urgences et des hospitalisations dues à des problèmes respiratoires.
Les impacts de la pollution de l’air sur la santé pulmonaire se produisent en raison de l’interaction directe entre l’environnement externe et les systèmes et processus biologiques internes.Le système immunitaire inné est l’une des premières lignes de défense contre les contaminants de l’air inhalé et se caractérise par l’activation des voies de signalisation clés et le recrutement des cellules inflammatoires dans les poumons. »…
... « Compte tenu de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé humaine, de nombreux efforts de recherche ont visé à caractériser les mécanismes de réponse à divers polluants atmosphériques et à évaluer les facteurs de risque contribuant à la susceptibilité individuelle. Il existe un ensemble important de preuves pour documenter les altérations induites par la pollution de l’air dans les molécules de signalisation pro-inflammatoires ou oxydatives. L’implication de voies spécifiques dans la réponse immunitaire innée peut dépendre des caractéristiques physiques et chimiques différentielles de la pollution atmosphérique. Une voie impliquée dans la réponse aux polluants atmosphériques inhalés est initiée par l’activation des récepteurs de type Toll (TLR).Les TLR et les médiateurs pro-inflammatoires en aval sont bien approfondis pour leur rôle dans la réponse des agents pathogènes, mais il existe des lacunes dans la compréhension de la réponse des TLR aux agents non pathogènes, tels que la pollution de l’air. »...