• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Legestr glaz

sur Les fausses nouvelles en science


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Legestr glaz Legestr glaz 14 février 2023 14:27

@pipiou2

C’est votre opinion, pas la mienne. Les chiffres utilisés sont des chiffres officiels. J’imagine que vous n’avez pas lu ce livre. Votre « opinion » est donc une croyance non vérifiée.

Par exemple, la mortalité de l’année 2020 a été strictement celle qui était attendue. Le recul de trois années permet de l’affirmer. Mais, pourtant, ce « virus » était signalé comme un danger mortel. Une magnifique supercherie. Le nombre de morts égrené tous les jours dans les médias n’avait qu’une ambition : faire trembler dans les chaumières. Et vous savez pourquoi tout ça est un simulacre ? Parce que les maladies respiratoires ne sont pas des maladies « transmissibles » ! C’est l’état de santé de la personne confronté à une pollution augmentée qui fait la différence. Les jeunes, en bonne santé, ne meurent pas des maladies respiratoires hivernales et ne vont pas à l’hôpital. Ce sont « toujours » les mêmes personnes qui sont acheminées en soins intensifs ! 

Consultez donc le site ci-après et vous saurez « quand » vont se développer les maladies respiratoires hivernales. 

https://www.ventusky.com/?p=45.0 ;0.8 ;4&l=pm25

Extrait : 

L’air que nous respirons, pour nous apporter de l’oxygène, doit être « traité » par l’organisme avant d’être utilisé, avant d’atteindre le fond des voies respiratoires où se trouvent les alvéoles pulmonaires. Ainsi il doit être réchauffé, humidifié et purifié. Pour parvenir à cette fin, différents mécanismes sont à l’oeuvre dans les voies respiratoires. Le dysfonctionnement de ceux-ci permet aux agents pathogènes d’investir l’organisme et d’atteindre les alvéoles pulmonaires. Chez certaines personnes, de mauvaises habitudes de vie, comme une trop grande consommation d’alcool, la tabagisme ou de mauvais choix alimentaires, répétés sur la longueur du temps, affaiblissent et endommagent très gravement l’intégrité des voies respiratoires. Ce sont très précisément ces personnes, dont on sait que le fonctionnement des mécanismes de défense des voies respiratoires sont altérés, qui sont les victimes principales de l’agression des agents pathogènes lors des épidémies de maladie des voies respiratoires en hiver (mais cette réflexion s’applique également aux agressions, par les agents pathogènes, lors des périodes de canicule). Ceci veut dire que les personnes qui subissent gravement les assauts des agents pathogènes, en hiver, sont des personnes déjà malades, des personnes dont l’endothélium vasculaire est par avance endommagé. Les maladies dont elles sont porteuses sont parfaitement identifiées : le diabète de type II, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale, la coronaropathie, l’obésité. A celles-ci l’on peut rajouter des maladies génétiques, comme la « drépanocytose » ou la « trisomie 21 », pour d’autres raisons. Toutes ces pathologies du métabolisme présentent un point commun : l’endothélium vasculaire des personnes atteintes de l’une ou de l’autre, voire de plusieurs de ces maladies, est dégradé et dysfonctionnel. Elles en deviennent vulnérables à l’agression des agents pathogènes. Par ailleurs, chez elles, la fonction mucosale est altérée, le liquide de surface des voies respiratoires, trop chargé en glucose, ne remplit plus correctement son rôle de protection de première ligne de défense qu’il forme avec le mucus.

C’est en hiver que les épidémies de maladies respiratoires sont généralement les plus meurtrières (bien que les épisodes caniculaires méritent également d’être pris en considération, mais c’est un autre sujet). Mais pourquoi donc « en hiver » ? Lorsque certaines conditions météorologiques sont rassemblées, à savoir un épisode anticyclonique, une absence de vent et de pluie, des températures basses, un faible rayonnement solaire, les conditions atmosphériques deviennent très favorables à un phénomène météorologique appelé « inversion thermique ». Durant ces périodes particulières, la pollution atmosphérique augmente très dangereusement. Les « pics de pollution  » se manifestent. A tel point que les gouvernements, dans de très nombreux pays, ont mis en place des dispositifs de contrôle de la qualité de l’air. Des politiques publiques ont été élaborées pour lutter contre ce fléau de la pollution atmosphérique qui, chaque année, en France et dans le monde, provoque des morts par million. L’OMS estime que la pollution provoque entre 9 et 13 millions de morts par année dans le monde. Aujourd’hui, pour la France, le chiffre de la mortalité annuelle par la pollution s’estime entre 40.000 et 50.000 personnes. C’est absolument considérable.

« La qualité de l’air est un enjeu majeur pour la santé et l’environnement. En France, le coût de la pollution atmosphérique est évalué de 70 à 100 milliards d’euros par an par la Commission d’enquête du Sénat (rapport remis en 2015). Sur la période 2016-2019, Santé publique France estime que « chaque année près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines (PM2,5). Ainsi, l’exposition à la pollution de l’air ambiant représente en moyenne pour les personnes âgées de 30 ans et plus une perte d’espérance de vie de près de 8 mois pour les PM2,5 ». La politique en faveur de la qualité de l’air nécessite des actions ambitieuses, au niveau international comme au niveau local, dans tous les secteurs d’activité. L’État, les collectivités territoriales, les entreprises, les citoyens et les organisations non gouvernementales doivent conjuguer leurs efforts pour garantir à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. Cette politique est engagée, elle s’inscrit dans la durée et ses effets sont progressifs ».(6).


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès