@Eric F

Puisqu’il est question de l’hydroxychloroquine.

Toutes les molécules qui peuvent avoir un effet anti-oxydant sont favorables à l’organisme et, évidemment, d’une manière efficace en situation de maladie respiratoire hivernale.

Il peut s’agir de la vitamine C (conseillée d’ailleurs aux fumeurs pour contrebalancer l’effet nocif de la fumée de cigarettes), il peut s’agir aussi de la vitamine E. Mais il peut s’agir aussi de l’hydroxychloroquine dont les effets antioxydants ont été démontrés par des études scientifiques. 
Lors des épisodes de pollution augmentée le nombre de maladies cardio-respiratoires s’élève et le nombre de personnes admises à l’hôpital pour des problèmes cardiaques et respiratoires va crescendo. La pollution atmosphérique attaque les voies respiratoires et provoquent une élévation considérable du stress oxydatif (nécessaire pour combattre les agents pathogènes de la pollution) ce qui peut entrainer rapidement une détresse respiratoire aiguë et des problèmes vasculaires, parfois fatals (AVC, crise cardiaque). 

https://www.jle.com/fr/revues/abc/e-docs/le_stress_oxydant_interet_de_sa_mise_en_evidence_en_biologie_medi cale_et_problemes_poses_par_le_choix_d_un_marqueur_50172/article.phtml

L’hydroxychloroquine (HCQ), un puissant médicament anti-inflammatoire et immunosuppresseur, dérivé de la chloroquine est largement administrée pour soulager diverses maladies, notamment la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux, le paludisme, etc. Un mécanisme intracellulaire récent a été récemment découvert. L’HCQ inhibe le récepteur TLR-9 (toll- like receptor 9). Les TLR sont distribués à la surface des cellules et agissent comme des récepteurs pour les agents microbiens, favorisant les réponses inflammatoires en engageant l’activation du système immunitaire inné de chaque cellule. 18 Il est bien établi que le blocage des TLR et des effecteurs adjacents réduit la génération de ROS (espèces réactives à l’oxygène, à l’origine du stress oxydatif).
Un grand nombre de preuves ont été rapportées sur l’impact modulateur de l’HCQ sur le stress oxydatif dans différentes situations. 25

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5801533/

Lors des épidémies de maladies respiratoires hivernales, lorsque les taux de pollution atmosphérique sont importants, un traitement à l’hydroxychloroquine permet de réduire le stress oxydatif engendré lors de la défense immunitaire contre les agents pathogènes des matières atmosphériques polluantes. L’action de l’hydroxychloroquine est donc favorable aux malades lors des épidémies de maladies respiratoires hivernales, à condition d’agir dès les premiers symptômes.